L’année dernière, les magasins U avaient été les premiers à lancer un magazine de jouets totalement « dégenrés ». Les petits garçons s’y amusaient avec des poupées et les petites filles avec des petites voitures, changeant alors l’image sexiste traditionnellement reprise par les catalogues des grandes surfaces. Une décision saluée par les parents et bientôt suivie par les marques de plus en plus souvent épinglées pour avoir véhiculée des stéréotypes de genre.
A quelques semaines de Noël, les magasins U ont fait preuve, une nouvelle fois, d’égalité en évitant la catégorisation par sexe, pour lui préférer un classement par univers : poupées, bolides ou encore « je fais comme les grands ». Mais, sans grande surprise, ce catalogue « dégenré » a créé la polémique. Sur Twitter, certains internautes se revendiquant du Printemps français, des Hommen ou de la Manif pour tous ont critiqué –parfois très violemment– cette initiative « progender ».
Toi aussi appel le service consommateur de #SuperU au 09 69 36 69 36 Pour dénoncer leur catalogue de Noël progender pic.Twitter.com/QlTo31LwSQ
— Printemps Francais18 (@cherprts) October 30, 2013
Le #gender nous envahie HEEEEELP ! Même dans les catalogues de cadeaux de Noël ... pic.Twitter.com/olUHRCGDM9 via @pascontent_91
— Homm'en_colère (@BenoitMR) October 30, 2013
Des tweets qui ne sont pas restés sans réponse, notamment de la part de l’élue socialiste Christine Priotto et du réalisateur Benjamin Parent.
@sergepap Défendons #superU, qui édite des pubs antisexistes, contre le Printemps français pic.Twitter.com/mfeWS4Ii2a
— Christine Priotto (@chrispriotto) November 1, 2013
Les twittos qui crachent sur le catalogue #superU sont d'un pathétique... Une bande de gogols effrayés par des jouets... #gender
— Benjamin Parent (@BenParent) November 1, 2013
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