Aujourd’hui le consommateur a plusieurs repères pour l’aider dans son choix du produit. Nous avons mis en place une appellation Sud-Ouest, qui comprend le Périgord, le Gers et les Landes. Le label IGP (Identification Géographique Protégée) garantit en parallèle au consommateur la qualité du produit : via ce logo apposé sur l’emballage de son foie gras, il est assuré du respect des méthodes d’élevage des volailles et de production du foie gras.
Un foie gras entier ou mi-cuit que vous allez trouver chez votre épicier, traiteur ou dans les rayons du super marché est un seul et même foie gras. A la différence du bloc de foie gras qui est constitué de différents foies gras. En effet, au moment de la fabrication du produit, si un foie gras est trop gros pour une verrine, il va être coupé pour correspondre au grammage des produits commercialisés. Les blocs sont réalisés ensuite à partir de ces différents morceaux en provenance de différentes origines. Au final, en termes gustatifs les deux produits sont très proches. C’est sur la texture que la différence va se jouer. Mais question qualité, les deux formats sont irréprochables et respectent toutes les normes de production du Sud-Ouest. L’atout du bloc de foie gras est qu’il reste accessible aux petites bourses et permet à tous de profiter d’un repas festif avec un bon produit du terroir.
Un produit qui me fait rire, même si la démarche reste à mon avis douteuse. Je comprends que l’on puisse vouloir trouver une alternative festive et végétarienne au foie gras et je trouve au contraire que ce type d’initiative peut être très positif pour les consommateurs qui ne mangent pas de produit animal. Mais le faux-gras se dresse contre le foie gras, dénigre notre production et attaque tout ce que représente le foie gras. Je n’apprécie pas les amalgames, surtout venant d’un produit qui se veut sain et bio et dont la composition révèle qu’il est réalisé à partir d’huile de palme ! Les leçons d’éthique semblent soudain malvenues. Reste que ce type de pâté ne porte absolument pas préjudice au foie gras, qui reste un met de choix, plébiscité par les Français en période de fêtes.
Le faux-gras est un pâté végétal que l’on peut trouver dans les magasins bio et dans de plus en plus de supermarchés. Fabriqué par la marque belge GAIA, il existe en plusieurs gammes et pour Noël se décline aux saveurs champagne et truffe. Il ne se présente pas vraiment comme une alternative au foie gras, dans le sens où cela n’a absolument pas le même goût. Mais en termes de présentation et de consommation, il se propose comme une alternative végétarienne et festive pour les fêtes de Noël.
Le produit a été développé début 2009 en Belgique et a connu un véritable succès, avec 60 000 pots écoulés dans les deux premières semaines de lancement. Il ne cible pas uniquement les végétariens, mais aussi tous les consommateurs qui sont sensibles au mal-être animal et que le gavage des volailles dérange ou heurte. Le Faux-Gras est économique, savoureux, et permettre de réunir tout le monde autour de la table en période de fête, végétariens ou non. Et puis ce nom, Faux-Gras, c’est avant tout un clin d’œil qui amuse les gens.
Le résultat d’une torture animale. Les volailles sont gavées à mort dans un non-respect total de leurs droits. La consommation de foie gras reste culturelle et est dotée d’une aura de luxe alors qu’en vérité il s’agit d’un produit de batterie, issu de canards et d’oies gavés à la pompe. Ce n’est pas une vraie tradition culinaire, juste une industrie puissante qui table sur la tradition et l’aspect terroir pour nous vendre son produit. Aujourd’hui le modèle alimentaire français est basé sur la surconsommation animale, et avec le Faux-Gras nous tentons de soutenir des produits qui permettent de consommer autrement.
Crédit photo : iStockphoto
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