Chaque année depuis bientôt trois ans, Generali et Terrafemina tentent de mieux cerner les attentes, inquiétudes et perception de l’avenir des femmes d’aujourd’hui dans un contexte de crise économique. À travers l’Observatoire des femmes et de l’assurance (OFA) et grâce aux divers baromètres réalisés par l’institut CSA, les deux partenaires dressent un état des lieux des grandes évolutions de l’assurance à travers un prisme féminin et mettent en perspective les caractéristiques spécifiques des comportements masculins et féminins par rapport aux grands thèmes qui rythment le parcours de vie (santé, famille, épargne, etc.). Ainsi, après une première édition qui avait fait émerger le profil de la hub decider women, ces femmes à multiples responsabilités, et une seconde qui s’était intéressée à la façon dont les femmes consomment l’assurance, en 2013, l’OFA s’est focalisé sur leurs motivations en matière d’épargne.
Fort de l’enseignement de ces différentes études, Generali France a organisé le 10 décembre dernier une journée d’échange autour de ce baromètre et des réseaux sociaux d’entreprise. L’objectif : faire profiter tous les collaborateurs de l’entreprise des conclusions de ces enquêtes. Un événement auquel Éric Lombard, récemment nommé directeur général de l’entreprise, n’a pas manqué de participer. « J’ai découvert l’observatoire lors de mon arrivée au sein de Generali France voici un peu plus d’un mois. Le regard des femmes sur la société, leur rôle dans l'entreprise, leur façon de percevoir les risques contribuent de plus en plus au développement de notre métier. Ce sont souvent elles qui décident en matière d’assurance et d’épargne, ce qui n'est pas assez pris en compte dans la conception de nos offres. Leur rapport avec les outils numériques et la nature de leurs demandes doivent nous conduire à inventer de nouveaux services », a-t-il commenté. Membre de la direction de Generali France et secrétaire générale de l’OFA, Stellane Cohen a quant à elle félicité « une initiative qui donnera de la visibilité en interne aux différents travaux de l’observatoire et permettra de dégager les premières pistes de la feuille de route 2014 ».
Mais plus qu’un simple baromètre, l’OFA est devenu, au fil des années, un véritable réseau de femmes. Il se donne pour ambition d’identifier des tendances génératrices de nouveaux services en matière d’assurance et de fédérer un réseau de femmes expertes autour de sujets de prospective en lien avec la question féminine. « Dans une entreprise où la voix des femmes compte, puisqu’elles représentent 29% des cadres dirigeants, nous avons voulu lancer une démarche à la croisée du business et des engagements sociétaux, afin d’analyser les attentes spécifiques des femmes vis-à-vis de l’assurance. Nous mobilisons ainsi nos expertes en interne et créons de nouvelles formes de dialogues et de réflexion au sein de notre entreprise », a déclaré Marie-Louise Antoni, Membre du Comité de Direction Générale de Generali France et instigatrice de l’Observatoire des femmes et de l’assurance.
Une évolution vue d’un très bon œil par Véronique Morali, présidente du directoire de Webedia, propriétaire de Terrafemina. « Un réseau d’entreprise est une communauté humaine qui prend du plaisir à être ensemble, à se regrouper. C’est une façon de créer du lien, de casser des cloisons et de créer des dynamiques nouvelles », a-t-elle signalé. Et d’ajouter : « Ces structures ont une importante contribution à apporter aux entreprises sur des thèmes et sujets divers ou sur la résolution de problème. Certains réseaux sont d’ailleurs dédiés à des sujets stratégiques », a-t-elle insisté, estimant que « les réseaux de femmes, quand ils sont performants, sont des leviers de transformation assez forts ». Et nul doute que l’OFA sera de ceux-là. D’ailleurs, Stellane Cohen l’imagine d’ores et déjà comme « un vrai laboratoire d’idées, reconnu en interne et à l’extérieur ».