Alors que la loi Copé-Zimmerman qui impose des quotas de femmes dans les conseils d’administration des grandes entreprises a été définitivement adoptée en France le mois dernier, le Royaume-Uni amorce un léger mea culpa.
Un rapport rédigé par l’ex-secrétaire d’Etat au commerce Lord Davies, s’inquiète de la faible proportion d’administratrices – 12,5%- au sein des 100 premières sociétés cotées du pays – le Footsie-100. « Au rythme d'évolution actuel, il faudra plus de 70 ans pour parvenir à une égalité des sexes au sein des conseils d'administration britanniques », remarque l’auteur du rapport.
Les femmes représentent pourtant la moitié des diplômés britanniques. D’où la nécessité selon Lord Davies d’un « changement d’état d’esprit radical au sein du monde des affaires ». L’auteur du rapport a également appelé les sociétés du Footsie-100 à intensifier leurs efforts en matière d’égalité hommes-femmes, et à se fixer un objectif de 25% minimum de femmes dans leur CA en 2015.
Un avis partagé par le gouvernement qui prévoit d’étudier sérieusement ces recommandations. Pour autant, la féminisation par le haut des entreprises reste soumise au bon vouloir des entreprises : le rapport écarte en effet la solution d’imposer des quotas de femmes. Et les organisations patronales ont lâché un grand « Ouf ! »
(Source : AFP)
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