LDS, IMA, chaebol, galaxy, etc…trop obscur? Quelques explications s’imposent. En effet, la division électronique du chaebol (« Super-conglomérat » typiquement sud-coréen) Samsung vient de décommander 5 millions d’antennes LDS. A la place, elle a demandé un nombre équivalent d’antennes IMA, pour In-Mold Antenna (« antenne moulée »), technologie pourtant plus ancienne. Elle avait déjà utilisé ce type de composants dans une partie de sa précédente génération de téléphones, le Galaxy S4. Notamment dans le S4 Active (modèle étanche à l’eau et à la poussière), entraînant une taille plus importante (l’IMA est plus épaisse) et des performances radio en retrait (autre caractéristique des IMA). Alors que le Galaxy S5 arrive en avril 2014, il est donc difficile de dire si nos IMA concerneront toute la gamme ou seulement le modèle « renforcé », le Galaxy S5 Active. Réponse probable au Mobile World Congress de Barcelone, du 24 au 27 février 2014.
Car le seul désavantage des excellentes antennes Laser Direct Structuring (« structuration directe au laser »), gravées directement dans la coque et plus performantes, est leur manque criant d’étanchéité. En effet, il est très difficile d’empêcher l’eau ou la poussière de passer après la gravure laser associée au dépôt d’argent/cuivre qui finalise le circuit, notamment à cause de l’absence de joints. Ainsi, selon les rumeurs émanant du secteur depuis le 11 février, les fournisseurs du Galaxy Samsung Electro-Mechanics et RFTech se seraient recentrés sur la technologie IMA. D’ailleurs, l’un de leurs fondeurs, Daesan Electronics, aurait développé une « high-performance in-mold antenna » (H-IMA) plus fine et plus performante que les antennes LDS. Tous ces efforts sont-ils liés au fait que tous les modèles Xperia de Sony sont aujourd’hui étanches ? Il n’est pas interdit de le penser.