Laurence Baguet : A la base je suis boulangère, un métier en tout point opposé à celui de styliste ongulaire. J’appréciais beaucoup cette activité mais les aléas de la vie ont fait que j’ai dû la quitter et il a fallu que je me réoriente vite. C’est alors que je suis allée sur le site Toute la franchise pour voir ce qu’il proposait. Bien que je ne sois pas du tout du métier, la franchise Ensorcelle Beauté m’a tout de suite attirée. Cette enseigne propose du stylisme ongulaire à domicile mais aussi des massages. Par le biais du site je les ai contactés et ils m’ont expliqué comment ils fonctionnaient. Ce qui est intéressant dans cette franchise (mais c’est le cas pour la plupart), c’est que le franchiseur propose une formation complète au franchisé. A son issue, si on obtient le diplôme, on peut directement monter sa franchise. Je me suis lancée dans l’aventure sans hésiter.
L.B. : Au début je voulais monter une sandwicherie mais financièrement c’était trop risqué et je n’avais pas assez d’apport. Le fait que ma franchise soit à domicile me permet de réaliser beaucoup d’économies. En revanche, j’ai du payer la formation (5500 euros) mais je n’ai pas été déçue car elle était vraiment de qualité. Tous les mois, je dois verser une redevance au franchiseur qui s’élève à 200 euros. Je ne trouve pas que ce soit excessif d’autant que je n’ai pas à donner de pourcentage sur mon chiffre d’affaires.
L.B. : Ce système m’a permis de monter une activité et d’acquérir des compétences dans un domaine qui m’était totalement inconnu. J’ai découvert un métier qui me correspond, dans lequel je m’épanouis et je suis crédible. En étant franchisée, je suis à la fois autonome et encadrée. Lorsque je rencontre un souci technique, je peux toujours contacter le franchiseur qui est très disponible ou une autre franchisée. Nous sommes très soudées entre franchisées, on se donne des conseils et on se remonte parfois le moral. En faisant partie de cette enseigne, j’ai accès à des tarifs préférentiels, je peux me perfectionner et faire de nouvelles formations et ainsi évoluer. Prochainement je proposerai du maquillage à mes clientes, le franchiseur nous laisse assez libre. En plus si on forme une future franchisée, le montant de notre redevance baisse.
L.B. : Il ne faut pas croire que lorsqu’on monte une franchise, le chiffre d’affaires va suivre immédiatement. Tout n’est pas gagné, comme pour toute entreprise, les premiers mois sont difficiles. Particulièrement dans mon cas, car j’ai ouvert dans une région où il y a du potentiel mais qui est en crise. Le plus grand défi reste de trouver des clientes et le risque c’est de perdre la main si on ne s’exerce plus. Je m’accroche et mon franchiseur me motive. Même si je ne me paye pas encore, mon activité se développe et chaque mois je progresse. Mon objectif est aujourd’hui de diversifier mon activité et pour cela je n’hésiterai pas à faire des formations.
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