1/ Pour la complexité des personnages
A la différence de Homeland, qui reposait entièrement sur l'ambiguïté de Brody, tous les personnages de The Honourable Woman ont leur part secrète. A commencer par l'héroïne, Nessa Stein, fille d'un marchand d'armes sioniste devenue une femme d'affaires déterminée à réconcilier Israël et la Palestine.
2/ Pour son format efficace
The Honourable Woman comporte neuf épisodes, et c'est tout. Ce format bref, qui tranche avec les séries-fleuves, est la garantie d'une intrigue ramassée qui ne se perd pas dans les méandres de la fiction.
3/ Pour la performance de Maggie Gyllenhaal
Très loin du jeu parfois outré de Claire Danes dans Homeland, Maggie Gyllenhaal incarne avec subtilité le personnage de Nessa Stein. Une performance qui lui a valu le prix de la meilleure actrice dans une mini-série aux Golden Globes et aux Screen Actors Guild.
4/ Pour son traitement du conflit israélo-palestinien
The Honourable Woman parvient à traiter avec distance le conflit entre Israël et la Palestine, sujet délicat par excellence. "La série ne porte pas sur le conflit, mais sur les conséquences de ce conflit à travers les agissements de cette famille", rappelait Hugo Blick, le créateur, lors d'une interview à 20 Minutes.
5/ Pour son féminisme
Outre l'héroïne, The Honourable Woman repose sur plusieurs rôles féminins forts, comme Atika Halabi, jouée par l'actrice Lubna Azabal. Un choix totalement assumé par Hugo Blick, qui a déclaré au New York Post : "C'est comme la Coupe du monde de football, on a onze joueurs qui sont tous des femmes. Et le gardien de but est Stephen Rea [l'acteur qui joue le directeur du service Moyen-Orient du MI6]".