En plein confinement, Tiffany Haddish a passé le pas. Alors qu'elle avait habitué ses abonné·es à de longues locks, elle a pris le rasoir pour se départir de sa chevelure. Un geste fort, qu'elle explique par l'envie de voir son cuir chevelu.
"Il est très important de savoir qui on est, de connaître chaque recoin de son corps, et c'est la partie de mon corps que je ne connaissais pas", avait-elle déclaré, taclant au passage les idées reçues qu'on attribue à celles qui se rasent le crâne. "Pourquoi une femme qui décide de couper ses cheveux pour voir son cuir chevelu doit-elle avoir un problème mental ? Mon cerveau n'a rien, les gars, je ne souffre d'aucune merde émotionnelle".
Dans une interview récente pour le magazine Byrdie, elle revient sur le sentiment qui a suivi cette étape charnière.
Alors qu'elle arbore désormais une coiffure courte blonde platine, Tiffany Haddish exprime à quel point raser son crâne a été libérateur et émancipateur. D'une part en termes d'énergie dépensée au quotidien pour les cheveux qu'elle entretenait avant de les couper, mais aussi en termes de sensations pures et dures.
"C'est la meilleure sensation que j'ai jamais ressentie de toute ma vie", a-t-elle ainsi assuré à nos consoeurs, se décrivant "plus vivante [qu'elle n'a] jamais été", depuis ce jour de l'an 2020. Et d'ajouter : "Quand vous touchez l'arrière de votre tête, vous le ressentez dans l'arrière de vos pieds. Puis vous allez dehors, le soleil brille, et vous avez l'impression d'un câlin chaud autour de votre tête - juste un délice."
En janvier de la même année, Juliette nous racontait elle aussi ce que cet acte avait eu de symbolique pour elle. "C'est comme si je me mettais volontairement en dehors des injonctions à la féminité traditionnelle et de tous ses schémas classiques, en coupant simplement quelques centimètres", confiait-elle dans nos colonnes.
Autant de témoignages puissants qui donneraient envie de nous aussi, sortir la tondeuse. Alors, à qui le tour ?