

"On ne peut plus rien dire", déplore Laurent Baffie, au coeur d'un portrait qui fait polémique


"On ne peut plus rien dire", déplore Laurent Baffie, au coeur d'un portrait controversé

Laurent Baffie occupe la mythique "der des der" de Libé et en profite pour décocher l'éternel adage : "on ne peut plus rien dire !". L'humoriste à deux doigts d'évoquer le "politiquement correct" ? Son portrait fait beaucoup réagir...

"On ne peut plus rien dire. Ça a commencé par les annonceurs qui sont devenus les patrons déguisés des chaînes télé, ensuite les réseaux sociaux. On croit qu’il y a une liberté totale sur Internet, mais il faut faire vachement gaffe", déplore Laurent Baffie.

On ne peut plus rien dire ! Ca, c'est le gimmick lancinant des boomers, et autres adeptes du "c'était mieux avant". Une ritournelle pourtant démentie depuis des années par les humoristes, même plus "politiquement incorrects", rappelant volontiers qu'il y a 10, 20 et 30 ans, on ne pouvait pas vraiment "dire davantage" : les sketches et blagues provocs ayant toujours suscité affolement médiatique, controverses, scandales.

Alors que le journal s'amuse de voir tomber "la phrase fatidique" et que l'humoriste "semble néanmoins reconnaître qu’un changement d’époque n’est pas toujours pour le pire" ("Il y a vingt ans, on disait la même chose des vannes de Carlos aux Grosses Têtes. Dans vingt ans, ce sera encore autrement. C’est comme ça, la société évolue en permanence, évolue ou régresse, chacun choisira"), le portrait de Laurent Baffie suscite pourtant la controverse.

Si l'on observe les réactions sur Instagram. Florilège : "Sérieusement Libé ?", "A jamais dégoûté de l'odieuse humiliation subie par Christine Angot auprès de Laurent Baffie et Thierry Ardisson", "L'épisode avec Christine Angot était d'une violence inouïe".

Les internautes font référence à cet épisode de Tout le monde en parle datant de 2000. Lorsqu'en plateau, Thierry Ardisson a invité l'autrice Christine Angot. L'animateur a listé à l'adresse de la romancière les critiques négatives de la presse alors même qu'il était question d'un sujet grave - l'inceste dont elle a été victime, violée par son propre père. L'écrivaine a alors tenté de rétorquer. Laurent Baffie avait alors décoché : "Christine, je suis en train de parler. Tu m’écoutes ou je te claque !", sur le plateau.

























