Si vous avez entre 18 et 30 ans et que vous avez prévu de vous expatrier en Australie, au Canada, au Japon ou en Nouvelle-Zélande : renseignez-vous sur les demandes d’obtention du visa Vacances-Travail, qui permet de partir un an pour étudier et / ou travailler.
Avis aux professionnelles de l’hôtellerie, de l’informatique, du BTP, de la santé ou de l’enseignement : vous ne devriez pas avoir de mal à trouver un emploi dans l’un de ces secteurs, parmi les plus demandés à l’international.
>> Conseil n°1 : choisissez-bien votre destination.
Pour vous aider à faire votre choix, voici le classement des villes les plus chères pour les expatriés et les 10 pays préférés des jeunes diplômés.
Les plus prévoyantes d’entre vous peuvent commencer à chercher un job avant de partir, en s’adressant à l’EEI (Espace Emploi International, l’équivalent de notre ANPE pour des emplois à l’étranger) ou auprès de votre CCI, pour obtenir les coordonnées des entreprises françaises à l’étranger.
Sinon, sachez que le Ministère des Affaires Étrangères et Européennes propose une aide aux Français à la recherche d’un emploi par le biais des comités consulaires pour l’emploi et la formation professionnelle (CCPEFP), à l’étranger.
Enfin, renseignez-vous sur les us et coutumes de la recherche d’emploi dans votre pays d’accueil, sous peine de vous fermer bêtement des portes qui auraient pu vous être ouvertes si vous aviez su comment vous y prendre.
>> Conseil n°2 : organisez votre recherche d’emploi.
En tant qu’expatriée, vous êtes rattachée au système de sécurité sociale local. Avant de quitter votre pays, informez votre CPAM de votre départ et demandez un formulaire conventionnel d’attestation de période. Vous cotiserez ensuite au régime de santé local, mais pouvez également adhérer à la Caisse des Français à l’Etranger (CFE).
S’expatrier ne signifie pas forcément changer de domicile fiscal. Renseignez-vous auprès de votre Centre des Impôts, car l’imposition dépend du pays dans lequel vous vous installez.
En arrivant dans votre pays d’accueil, pensez à effectuer les démarches nécessaires auprès de l’administration locale. Pour les connaître, renseignez-vous auprès du Consulat de France et sur les sites des ambassades ou du Ministère des Affaires Étrangères et Européennes.
>> Conseil n°3 : ne faites pas l’économie des démarches administratives…
>> Découvrez aussi notre mode d'emploi pour un contrat de travail à l'étranger <<
Sans doute ne pensez-vous pas encore à votre retour au pays... Pourtant, il vous faut dès maintenant l’envisager afin d’éviter que votre expérience à l’étranger ne vous porte préjudice lorsque vous vous retrouverez à nouveau sur le marché du travail, à votre retour.
Si vous partez jeune, sans véritable expérience professionnelle, vous n’avez rien à perdre et pourrez facilement tirer profit de votre expatriation. En revanche, si vous avez déjà un métier et un vécu professionnel, vous risquez de perdre votre réseau et votre reconnaissance. Il est donc extrêmement important d’informer régulièrement vos ex-collègues, supérieurs, clients, etc. de l’évolution de vos démarches et de votre nouveau boulot et de vous tenir au courant des changements de postes, promotions et nouveautés dans votre secteur d’activité. Ce n’est pas si contraignant et pourrait vraiment s’avérer très utile à moyen terme.
>> Conseil n°4 : « Réseautez » à distance
Tout savoir sur l'expatriation
Trois conseils pour partir travailler à l'étranger
Comment bien vivre à l'étranger ?
Expatriation, détachement, transfert : quelles sont les différences ?
SITES WEB:
Expatriation : http://www.expatriation.com/
La Maison des Français à l’Etranger : www.mfe.org/
Le Portail européen de la jeunesse : www.europa.eu.int/youth
L’expatriation au féminin : www.expatclic.com/
Sécurité sociale : http://www.ameli.fr/
Espace Emploi International : http://www.eei.com.fr/