Les Américains publient très régulièrement toutes sortes d’études sur la sexualité. La dernière en date, publiée dans le dernier numéro de Scientific American, laisse rêveuse : le sperme agirait sur les femmes comme un antidépresseur naturel.
L’étude, qui incluait un groupe d’homosexuelles, a montré qu’il n’y avait pas chez elles de synchronisation des règles, qui a lieu quand des femmes en âge de procréer passent du temps ensemble.
Intrigués, les chercheurs ont voulu observer les effets du sperme. Il semblerait que lorsqu’il est absorbé par le vagin, il agit sur les hormones des femmes. Le liquide séminal contient plusieurs douzaines de composants chimiques, dont la sérotonine (principal neurotransmetteur dans les antidépresseurs) et l’ocytocine, plus connue sous le nom d’hormone de l’amour.
Les chercheurs ont également interrogé des femmes dépressives. Celles qui utilisaient des préservatifs ou celles qui n’avaient pas de rapports sexuels étaient d’une humeur moins joyeuse que les autres.
L’étude, hélas, ne dit rien de l’effet du sperme ingéré par voie buccale ou anale.
Faut-il maintenant envisager de le stocker pour toutes celles qui n’ont pas de contact direct avec le sperme ? A moins que les laboratoires pharmaceutiques décident de commercialiser le sperme en ovules ?
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