9% des Français utilisent des « parfums d'ambiance » tous les jours et 15% au moins une fois par semaine, selon une étude du Crédoc publiée en 2009. Des chiffres inquiétants pour le gouvernement qui souhaite interdire les plus « polluants », a-t-il annoncé dans le « plan d’action sur la qualité de l’air d’intérieur » des ministères de l'Écologie, de la Santé et du Logement publié mercredi. En effet, selon une récente étude de l'Institut national de l'environnement industriel et des risques (Ineris), les bâtons d'encens et les bougies parfumées émettraient des particules toxiques comme le benzène ou formaldéhyde, des produits dangereux, considérés comme potentiellement cancérogène par l'Union Européenne.
Et selon cette même étude, les bâtons d'encens seraient « beaucoup plus émissifs que les bougies et leur utilisation semble présenter des risques même dans le cas d'un usage mensuel ». Mais, pour l'instant, le gouvernement n'a livré aucune liste de produits dangereux. Et si le plan d'action précise déjà que « les produits tels que les encens qui émettent plus de 2 microgrammes par m3 de benzène seront interdits », les arrêtés ne devraient être pris que dans les prochains mois.
Les bâtons d'encens plus nocifs
Les trois ministère rappellent par ailleurs, qu'il s'agit d'une « préoccupation de santé publique ». En France, 40% des logements présenteraient au moins un problème de qualité de l'air, selon une enquête de l'Observatoire de la qualité de l'air intérieur. Une pollution responsable de nombreuses pathologies du système respiratoire, de maux de tête, de fatigue ou des nausées… Ils estiment ainsi entre « 10 et 40 milliards d'euros par an » le coût de cette mauvaise qualité de l'air intérieur en France.
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