A trop subir de weekend pluvieux, on se met à rêver de voyages, d'évasions et d'escales lointaines vers un avenir plus solaire. Cela tombe bien, on peut entreprendre ce périple sans sortir de chez soi, en mood cocooning absolu. Certaines plateformes proposent de découvrir des films gratuitement sans avoir à s'embêter le moins du monde. Et pas n'importe quels films : de beaux portraits de femmes, hantés par des performances discrètes ou spectaculaires, des sensibilités qui s'opposent ou se complètent.
Et parmi eux, on vous recommande ces trois indispensables !
C'est LE film qui a révélé au grand jour ou tout du moins à une certaine scène critique la palette de talents inouïe de Sandra Huller, la protagoniste d'Anatomie d'une chute. ARTE vous propose de (re)découvrir ici cette histoire de relation père/fille qui vire tantôt à la comédie burlesque, tantôt au cauchemar pur et dur, tantôt... Difficile en vérité de catégoriser cette farce grinçante, pas exempte de surréalisme. Ce qui est certain c'est que la future Césarisée y est de tous les plans, et impressionnante de densité tragicomique. Il faut le voir pour le croire.
On a trop longtemps résumé Le sourire de Mona Lisa à un "Cercle des poètes disparus au féminin", intitulé qui n'a pas été employé sans mépris d'ailleurs, alors que cette chronique chorale sur l'émancipation et la création vaut quand même bien mieux que cela. Si vous en doutez, francetv vous permet sur cette page de vous plonger dans cette immersion au sein des années cinquante, entre cours d'histoire de l'art, volonté d'indépendance et critique sociale. Avec Julia Roberts et Kirsten Dunst, choix de cast géniaux autant qu'inter générationnels, il est évident que refuser serait sacrilège.
Un bel OVNI pour finir ? C'est ce que déploie généreusement ARTE ici-même avec ce film de genre qui à l'instar de notre dernier coup de coeur, Vampire humaniste..., revisite le mythe vampirique. Mais de manière bien queer et féministe puisque l'icône de cette histoire gothique que nous vous laisserons découvrir n'est autre que la plus grande de toutes les actrices : Delphine Seyrig, dans la peau d'une vampiresse lesbienne. Une merveille baroque !