Un bouquet beau, écolo et... bon : c'est le concept original de Fleurivore, start-up créée en mai 2018 par deux ex-publicitaires, Amandine Vanhaecke et Blanche Piat. Épaulées par un ethnobotaniste, ces fleuristes nouvelle génération composent de ravissants assortiments de fleurs locales, écologiques, non-traitées qui se dévorent des yeux et peuvent se savourer si cela nous chante. Car chaque bouquet, livré en vélo ou scooter électrique sur Paris et ses environs, est accompagné de sa fiche-recette qui détaille les fleurs et feuillages à cuisiner (avant qu'ils ne sèchent). Une façon gourmande de recycler son bouquet et de découvrir des saveurs inédites.
Comment les deux entrepreneuses arrivent-elles à concilier leur vie pro et leur sphère perso ? L'une des fondatrices de Fleurivore, Blanche Piat, nous livre ses conseils et ses inspirations.
Blanche Piat : Le déclic, ça a été d'abord notre rencontre avec Amandine. Mais nous pensons que ce qui permet surtout de passer à l'action, c'est une longue maturation de nos convictions et une idée pour laquelle on est prêtes à tout casser. Quand l'idée de Fleurivore a germé dans nos têtes, elle a aussitôt comblé nos espérances en réunissant toutes nos passions en un projet : l'écologie, les fleurs, l'entrepreneuriat et les projets loufoques.
B.P. : La flemmardise ! Plus sérieusement, je pense que l'enthousiasme est contagieuse, c'est la meilleure façon de vendre une idée.
B.P. : Je suis malheureusement d'une nature assez impatiente. Dans ce projet, mon impatience s'est transformée en l'initiative voire en suractivité !
B.P. : Un des must-have, c'est de trouver une associée avec qui on est capable de partager des moments fun même dans le travail, et des compagnons qui nous soutiennent.
Vos réflexes pour vous ressourcer et recharger vos batteries ?
B.P. : Je me défoule au tennis ou je cours quand je manque de temps, je lis aussi tous les soirs et je me détends merveilleusement bien en peignant quelques croûtes. Mais le top, c'est des virées à la campagne, rien de tel pour recharger !
B.P. : Déconner et m'agiter, ça me rassure.
B.P. : Ma maman, forcément !
En fait, je n'ai pas de top 3 des femmes qui m'inspirent le plus : ma sensibilité évolue et mon admiration aussi. En ce moment, par exemple, j'admire beaucoup Frédérique Bedos, une journaliste engagée et si positive. J'aime beaucoup le travail d'Elora Hardy, designeuse canado-indonésienne qui a conçu une communauté de maisons de bambou à Bali. Et j'ai beaucoup de respect pour l'audace et l'engagement de la jeune militante écolo suédoise Greta Thunberg.
Greta Thunberg, justement.
C'est parti mon kiki !
Ce matin même ! L'audace des entrepreneurs est à renouveler chaque jour à chaque instant, puisque rien n'est jamais tracé.
Votre projet le plus fou ?
Aimer, aimer vraiment et jusqu'au bout.
Je pense que les femmes ont une sensibilité très différente des hommes (même s'il ne faut pas faire de généralité) et qu'il faut explorer cette sensibilité jusqu'au bout pour amener davantage d'harmonie. N'écrasons pas notre altérité !
Structurer Fleurivore, étendre le retour de la connaissance et la cuisine des fleurs.
L'atelier Fleurivore,
62, rue Notre-Dame de Nazareth,
75003 Paris