Erigée au statut de sex-symbol depuis le clip du tube (controversé) Blurred Lines de Robin Thicke et Pharrell Williams, Emily Ratajkowski est suivie par plus de 25 millions de personnes sur Instagram. La top y poste régulièrement des photos d'elle et profite également de cette plateforme pour partager ses prises de position. On se souvient notamment de son récent cliché "fuck Harvey", en référence à l'accord passé entre le producteur Harvey Weinstein et ses victimes pour faire stopper les poursuites.
Plus récemment, c'est une photo d'elle âgée de 14 ans que Emrata a postée sur Instagram. Un cliché qu'elle regretterait aujourd'hui, comme elle l'explique en légende de la photo : "J'aimais montrer aux gens cette photo de moi à 14 ans pour prouver que mon corps était naturel. Maintenant je suis un peu triste qu'elle existe. Je n'étais qu'une enfant sur cette photo et j'aurais aimé que le monde ait encouragé mon moi de 14 ans à être plus que mon corps."
Si "Emrata" poste régulièrement des photos d'elle dénudée, la mannequin et actrice souhaite encourager les jeunes filles à aller plus loin que leur apparence. "J'ai toujours l'impression d'avoir une responsabilité à travers mon corps et ma sexualité via des plateformes comme Instagram. Heureusement, j'ai découvert les parties de moi qui sont bien plus plus importantes que le 'sex-appeal'", confie-t-elle en légende. Elle ajoute : "Si vous êtes une fille de 14 ans lisant ceci, ne vous inquiétez de rien pour l'instant. Lisez beaucoup de livres et sachez que ce que vous voyez sur Instagram n'est qu'une très petite fraction des êtres humains, complets et magnifiquement complexes."
Emily Ratajkowski, trop souvent ramenée à sa plastique
Ce n'est pas la première fois que Emily Ratajkowski prend position sur les réseaux sociaux. Féministe engagée, la top s'est déjà exprimée sur la question de l'avortement et des droits des femmes à plusieurs reprises. À celles et ceux qui la ramènent systématiquement à sa plastique et qui estiment que l'on ne peut pas alterner photos sexy et prises de position, elle expliquait récemment au micro du podcast d'Ashley Graham, Pretty Big Deal : "S'il y a bien une chose dont les femmes ne devraient jamais avoir à se soucier de savoir si elles peuvent ou non montrer leur ventre pour pouvoir être prises au sérieux."
Elle poursuit : "Je ne peux pas dire que publier ces clichés est une forme d'activisme, mais c'est en quelque sorte s'exprimer en tant que femme. Pour moi, il n'y a aucune contradiction entre ma manière de m'habiller, de me présenter (en tant que femme sexy) et avoir des opinions. C'est le problème, et c'est là que résident toutes les difficultés que j'ai pu avoir dans cette société." Un message qu'elle compte bien continuer à faire passer en 2020. Et c'est tant mieux.