Faustine Bollaert n'est pas du genre à se taire quand il est question des enjeux féministes. C'est même tout l'inverse. Et elle l'a encore démontrée sur le plateau de "Quelle époque !", la familière émission de Léa Salamé. Comment ? En partageant une expérience pas vraiment agréable qu'elle préférerait oublier.
A savoir ? Sa rencontre brève mais marquante avec Dominique Strauss-Kahn, alias "DSK". Une rencontre qui a pris place dans une loge du studio Gabriel et fut interrompue, à son grand soulagement, par l'arrivée... D'un confrère, Michel Drucker. L'animatrice de 44 ans relate la chose ainsi : "Cet homme politique s'est montré très incisif avec moi et il m'a fait peur. Parce qu'il s'est montré insistant... Heureusement Michel Drucker est intervenu".
"J'avais besoin d'être libérée à ce moment là. Je dis 'insistant' car on sent toujours la différence entre l'insistant lourd et l'insistant prédateur..."
Mais Faustine Bollaert ne s'arrête pas là. L'animatrice de "Ca commence aujourd'hui", par ailleurs personnalité télé préférée des français, se remémore encore : "Michel a ouvert la porte et a tout de suite vu dans mes yeux que j'avais besoin d'être libérée de ce moment. Il m'a tout de suite invité à le suivre et j'avoue que j'étais très soulagée".
Une prise de parole sur "l'insistant prédateur" qui l'incite à développer son expérience du sexisme. "J'ai subi le sexisme, ordinaire, quotidien. Des propositions canapé, des 'remarques de décolletés', des mains déplacées. Je manque peut être un peu de courage. J'ai peur des conséquences".
"Je me sens fragile... Mais aujourd'hui j'ai envie d'encourager la libération de la parole des femmes, des victimes de violences. Ca fait partie des causes que je soutiens"
C'est effectivement de ce que s'exerce de plus en plus à faire Faustine Bollaert sur le plateau de "Ca commence aujourd'hui" notamment. On se rappelle de l'émission du 22 mai 2023, lorsque l'animatrice avait répondu à Christine, une intervenante qui, ado, aurait eu une liaison avec Claude François, sans son consentement. Christine n'avait pas osé employer le mot 'viol'.
Ce à quoi Faustine Bollaert avait rétorqué : "Vous savez, on reçoit beaucoup de jeunes femmes sur ce plateau, qui viennent nous raconter ce que vous venez de nous dire : je n'ai pas pu être violée parce que je n'ai pas crié, parce que je n'ai dit pas non, parce qu'un homme aussi bien ne peut pas avoir commis ca... Et bien, si, en fait".
"Si vous n'avez pas donné votre consentement, vous avez été violée. Peu importe qui est l'agresseur. En tant que femme, au-delà de Claude François ou n'importe qui, je ne peux pas entendre ça sans m'insurger, et avoir envie d'embrasser la jeune femme qui est là sur ce plateau".
Une séquence qui avait beaucoup fait réagir.