Les motivations de ces plaintes ne sont pas habituelles, il ne s'agit pas de sexisme ou d'images pouvant choquer.
Le Jury d'éthique publicitaire se base sur le code d'éthique de chaque secteur pour prendre sa décision, le code stipule dans ce cas qu'une publicité doit être "décente" ce qui d'après le dictionnaire interrogé signifie "respectant les convenances".
Pour motiver leurs plaintes, les plaignants avancent l'argument du non respect d'un "juste sens de la responsabilité sociale". C'est la question de la responsabilité morale qui semble posée par cette polémique.
"Chaque fois qu’on doit communiquer, on demande conseil auprès de personnes qui vivent dans le pays. Nous sommes présents aux Etats-Unis, mais nos campagnes publicitaires y sont différentes puisque les mœurs sont différentes. Les Américains trompent beaucoup, en revanche ils n’aiment pas vraiment en parler" expose Hélène Antier, responsable communication de Gleeden. Elle explique encore que l'humour lui semblait bien adapté au marché belge.
Par ailleurs, la Belgique n'a pas censuré la campagne pour le film Les infidèles comme l'avait fait la France.