Le patron du groupe de services aux collectivités Veolia est sur la sellette. Antoine Frérot fait ainsi les frais de l’hostilité à son égard d’Henri Proglio, ancien PDG de Veolia, et actuel administrateur. Ce dernier aurait ainsi mobilisé d’autres administrateurs du groupe, échaudés par les piètres performances de l’entreprise, en vue d’évincer A. Frérot lors du prochain conseil d’administration de Veolia, le 29 février.
Plusieurs noms circulent pour prendre la tête du premier employeur privé de France, mais un seul cristallise toutes les tensions : celui de Jean-Louis Borloo. A en croire le quotidien Libération, Nicolas Sarkozy et Henri Proglio ont évoqué l’affaire le 12 février dernier dans l’avion qui les ramenait de l’Isère après l’annonce du sauvetage par EDF de Photowatt.
Une affirmation qui a provoqué un véritable tollé dans les rangs des opposants au Président de la République. François Hollande, le candidat socialiste à la présidentielle, s’est offusqué : « c’est le candidat des confusions, des arrangements, des compromis, jamais je ne l’accepterai ». Son directeur de campagne Pierre Moscovici dénonce quant à lui « des petits arrangements entre amis du Fouquet’s ». Côté MoDem, la vice-présidente Marielle de Sarnez estime qu’il faut « tourner la page sur ces pratiques et élire un président impartial ».
Des accusations « absurdes » selon l’Elysée. La porte-parole du candidat Nicolas Sarkozy, Nathalie Kosciusko-Morizet, est même montée au créneau en rappelant que Veolia est une entreprise de droit privé, et que le gouvernement ne peut se mêler des choix faits par les administrateurs.
(Source : lefigaro.fr)
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