Les femmes trompées par leurs partenaires s'en sortiraient mieux par la suite. Étonnant, n'est-ce pas ? Et pourtant, c'est la conclusion d'une étude de l'université américaine de Binghamton. Cette recherche a démontré que cette trahison rendrait ces femmes plus aptes à apprendre de leurs erreurs et à rencontrer une nouvelle personne plus en adéquation avec leurs valeurs.
Le groupe de chercheurs dirigé par Craig Morris, anthropologue à l'université de Binghamton, s'est ainsi intéressé à ce sujet, peu abordé jusqu'ici. Il a recueilli les témoignages de 5700 participants anonymes, trompés un jour par leur partenaire pour évaluer de quelle manière cette épreuve avait affecté leurs décisions a posteriori. Et les résultats sont sans appel : si les femmes éprouveraient plus de souffrances à la fois morales et physiques que le sexe opposé, surprise ! Il semblerait que ces femmes connaissent un impact positif sur leur développement personnel.
Craig Morris nous explique qu'une femme qui perd son compagnon parti pour une autre va subir une période de "deuil amoureux". Mais que cette rupture va lui permettre de développer une sorte de détecteur de signaux pour repérer les hommes aux tendances infidèles. Alors certes, il faut passer par une étape douloureuse mais finalement, cette peine ne serait pas vaine. L'échec de la relation aboutirait donc à un gain de connaissances permettant d'en construire une nouvelle, plus saine et plus satisfaisante.
Apprendre des erreurs de nos relations passées nous ferait donc développer une sorte de mécanisme d'adaptation après la rupture. Celui-ci déclenchant un radar à "mauvais garçons". C'est peut-être pour ces raisons qu'après une séparation, qu'il y ait eut tromperie ou non, nous pouvons nous sentir différente, comme si nous étions une nouvelle personne. Nos perceptions évoluent et les enseignements s'en révèlent bénéfiques sur le long terme.
On pourrait donc voir la trahison subie comme un pas de plus vers le grand amour. Enfin une justice pour les femmes trompées ?