Katherine Pancol : Je les aime tous. Même Henriette ! Je m’identifie à eux, me glisse sous leur peau. Chacun existe et j’ai l’impression d’endosser leurs habits, leurs humeurs, de devenir eux chaque fois que je les mets en scène, chaque fois qu’ils prennent la parole... J’ai un immense amour pour chacun d’eux. Vraiment.
K. P. : Oui... Dans « Et monter lentement dans un immense amour », il y a Mann, un personnage masculin qui occupe autant de place qu’Angelina, mon héroïne. « Vu de l’extérieur » raconte une même histoire vue par plusieurs personnages ; il y a deux personnages masculins qui parlent à la première personne. Dans « Un homme à distance », un homme prend toute la place, et dans « Embrassez-moi », il y a Matthias, un homme fort, très fort, face à mon héroïne toute en tremblements...
K. P. : Je ne sais jamais ce que je vais écrire, et quand je prétends savoir, je me trompe toujours ! L’histoire vient par hasard, se construit toute seule dans ma tête pendant un an environ, il y a des morceaux de puzzle qui tombent, je les récupère, je les range soigneusement dans un coin. J’ignore tout de l’histoire jusqu’à ce que la première scène, la première phrase ne s’impose. Et ça, ce n’est pas moi qui le décide non plus ! Je ne décide rien en fait... L’histoire s’écrit sans moi et je suis scribe. L’histoire se joue et je suis actrice.
K. P. : J’ai grandi en lisant des romans anglo-saxons qui parlaient de tout : de la société, de l’amour, des rapports de force, de Edith Wharton à Jane Austen en passant par Saki, Rosamond Lehman, Trollope, Elisabeth Taylor, Somerset Maugham, Carson McCullers, Flannery O’Connor, Salinger, Faulkner, Caldwell, etc. J’aime quand le roman brasse la vie, toutes les histoires de la vie.
K. P. : Depuis qu’Internet existe, j’ai un site et je reçois des mails de lecteurs et de lectrices. J’aime ce rapport direct et j’ai noué de vraies amitiés à partir de mails reçus. Cela m’ouvre des horizons très variés car les mails viennent de tous les pays, de tous les milieux, les lecteurs et lectrices ont tous les âges (de 14 à 84 ans !) et nos échanges sont très enrichissants.
K. P. : Je lis comme une dératée ! J’ai toujours un livre sur moi ou dans mon sac. En ce moment, je relis « Bel-Ami » de Maupassant et juste avant je m’étais régalée avec « La Couleur des sentiments » ou « Loving Frank »...
K. P. : Non ! Je n’en parle jamais avant. C’est si fragile ! Cela pourrait casser la tige…
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