






Voilà des images qui ne jouent pas en sa faveur. Le 25 janvier, le compte Instagram Women's Voices a publié les archives de l'émission “C’est quoi l’amour sur TF1”, présentée par Carole Rousseau. Les images datent de 2001. Stéphane Plaza, alors âgé de 30 ans, est invité du plateau. Interrogé sur les raisons de son célibat, il déballe des propos déplacés et dérangeants.
Alors que l'animatrice de l'émission lui fait remarquer qu'il n'a jamais vécu avec une femme, Stéphane Plaza commence par répondre : "le problème, je sors du travail, je fais la cuisine, je repasse et la femme ne fait rien". Conclusion, l'agent immobilier vit seul car les femmes qu'il fréquente refusent d'être sa boniche et déjà cela fait rire tout le monde sur le plateau.
Alors que l'interview se poursuit, Carole Rousseau l'interroge sur "les attentes particulières" qu'il a envers les femmes qui partagent sa vie. "Le matin j'aime bien une bonne petite pipe et le soir un petit mot d'amour, des fois je préfère le matin plutôt que le soir, déclare Stéphane Plaza. J'aime les femmes, je ne suis pas très exigent, sauf le matin."
Exiger des actes sexuelles de ses partenaires à des moments particuliers de la journée comme si le sexe était un dû dans le couple est une forme de violence sexuelle et conjugale. Les propos de Stéphane Plaza n'ont rien de drôle et pourtant ils provoquent alors l'hilarité générale.
Ces propos de Stéphane Plaza ressortent alors qu'il est actuellement jugé pour des violences à l'encontre à l'encontre de deux ex-compagnes. L'agent immobilier de 54 ans est jugé pour "violences habituelles physiques et/ou psychologiques par concubin" entre 2018 et 2022 contre une ancienne compagne, et pour "violences habituelles psychologiques par concubin" envers une autre, entre 2021 et 2022.
C'est en septembre 2023 que les accusations visant l'animateur phare de la chaîne M6 avaient émergé, suite à la publication d'une enquête menée par Médiapart.
Stéphane Plaza a comparu devant le tribunal correctionnel de Paris le 9 janvier. Il devait déjà comparaître en août dernier, mais souffrant de "fragilités psychologiques", il avait demandé le report de l'audience. L'agent immobilier a toujours contesté ces accusations. Il encourt aujourd'hui dix ans de prison et 150 000 euros d’amende. Le verdict du procès est attendu pour le 18 février.