Que ce soit le samedi matin en se levant ou un soir de semaine après un ras-le-bol général du bazar ambiant de notre appartement, personne ne prend JAMAIS plaisir à faire le ménage.
Blanche-Neige nous a raconté toute notre enfance que siffler en travaillant, au contraire de bouffer cinq fruits et légumes par jour, arrangeait nettement les choses, et elle s'est bien foutue de nous.
Aujourd'hui, on se retrouve avec une flemme désespérante à l'idée de passer la serpillière, et des voisins qui nous déteste à force de nous entendre siffloter.
Ce qu'il nous faudrait, c'est une façon quasi miraculeuse de réduire ces corvées au minimum. Ou à défaut, une astuce qui les fait passer plus vite. Car même si on a beau avoir été sage toute l'année (ou presque), pas sûre que le Père Noël nous gâte d'un budget personnel de maison.
Il faut donc revenir au coeur du problème. Pourquoi est-ce qu'on déteste tant s'occuper de nettoyer son nid douillet ? En réfléchissant bien, on réalise que ce n'est pas vraiment mettre la main dans la poussière qui nous dérange, mais plutôt la quantité de tâches à réaliser.
Les vitres, les sols, les étagères, la salle de bain, les surfaces. Autant de termes qui s'accumulent et résument de près ou de loin l'enfer domestique et ses problèmes bien caractéristiques.
La solution semble d'un coup limpide : pourquoi ne pas séquencer notre session ménage ? Au lieu de passer deux bonnes heures (voir 12, si vous habitez chez les Kardashian) à récurer notre appartement ou notre maison de fond en comble, pourquoi ne pas s'atteler à un tâche par jour ?
C'est en tout cas ce que conseille Melissa Willets, contributrice chez PopSugar et accessoirement maman de trois enfants, qui a testé et approuvé l'astuce.
"En fait, je ne consacre que quelques minutes par jour au nettoyage. Lundi, je ferais peut-être la poussière. Le mardi, je pourrais nettoyer la salle de bain. Le mercredi sera peut-être une autre salle de bain. Jeudi, je passerais la serpillière et vendredi l'aspirateur. Samedi, j'essuierais les appareils ménagers de la cuisine. Dimanche, je pourrais faire les vitres ou changer les draps", explique-t-elle.
Et si elle, avec trois mini-humains aux mains pleines de Crayola, et un·e conjoint·e apparemment inexistant (ou absolument pas concerné·e), trouve que ça marche, il n'y a pas de raison que ça ne soit pas notre cas.
On dresse donc la liste fragmentée des tâches ménagères de notre logis et on inscrit un jour en face de chacune. On la divise par le nombre d'habitant et on distribue équitablement. A nous la maison propre comme un sou neuf retrouvé entre les coussins du canapé !