A 14 ans, Millie Bobby Brown a été obligée de désactiver son compte Twitter après avoir été transformée en un étrange mème "anti-gay", avec des milliers d'internautes lui attribuant de faux commentaires homophobes et racistes - "vraisemblablement dans une tentative de 'satire'", précise Glamour UK.
A l'origine, ce tweet falacieux : "J'ai vu Millie Bobby Brown à l'aéroport et j'ai demandé une photo et elle a dit 'seulement si tu enlèves le hijab' et j'ai dit 'c'est ma foi' et elle l'a agressivement retiré de ma tête et l'a piétiné". Et un hashtag: #TakeDownMillieBobbieBrown. Quatre ans plus tard, en parallèle de la sortie de la saison 4 de Stranger Things, le cyberharcèlement est de retour, bien que l'actrice continue de rester loin du réseau social.
Nombreux·ses sont les fans à défendre la jeune femme - et heureusement.
Un tweet viral, qui a reçu près de 17 000 likes et plus de 1 000 retweets, résume parfaitement la situation : "La façon dont Twitter parle de Millie Bobby Brown est si désagréable que je sais que nous allons recevoir des excuses publiques dans 10 ans, lorsqu'elle sera plus éloignée de cette situation et qu'elle commencera à dire à quel point tout le monde l'a mal traitée", déplore une jeune femme.
Elle dresse d'ailleurs un parallèle pertinent avec le harcèlement misogyne subi par Britney Spears dans les années 2000. "Vous vous êtes tous excusés auprès de Britney ou avez condamné les gens pour avoir été horribles avec elle à l'époque, puis vous avez fait exactement la même chose à 50 autres jeunes femmes."
Une autre personne dénonce : "Ces blagues homophobes de Millie Bobby Brown n'ont jamais été drôles en fait, inventer des récits nuisibles sur une enfant, une préadolescente au sens propre, dont elle ne peut pas se défendre, c'est vraiment bizarre et dérangeant".
A noter que les conséquences de ce comportement extrêmement problématique vont au-delà du virtuel, et sont dramatiques. En 2021, en France, près de vingt enfants se sont suicidés à cause du cyberharcèlement dont ils étaient victimes, d'après les chiffres de l'association de lutte contre le harcèlement scolaire Hugo ! Un fléau urgent, à ne surtout pas minimiser.