Pour faire avancer la recherche scientifique, certains donnent des organes, d'autres du sperme... Mais Cara Delevingne a décidé d'innover. L'actrice et mannequin britannique a "fait don" de l'un de ses orgasmes à la science. Le tout pour les besoins de la série de la BBC, Planet Sex, qui sort ce jeudi 1er décembre, dans laquelle Cara Delevingne explore plusieurs thématiques autour de la sexualité.
Oui, je vous vois venir : il n'est physiquement pas possible de donner un orgasme. L'actrice s'est simplement masturbée pour les besoins du show. En revanche, elle a réellement donné deux échantillons de son sang, l'un prélevé avant l'orgasme, l'autre après.
Le but d'une telle manoeuvre ? Mieux comprendre les mécanismes du plaisir féminin en mesurant le taux d'endocannabinoïdes dans son sang. Cette substance chimique est connue pour réduire l'anxiété, augmenter l'euphorie et procurer un effet relaxant après un orgasme.
Cette expérience est relatée dans le premier épisode de la série, consacré à l'écart orgasmique entre les hommes et les femmes. L'actrice s'exprime à ce sujet dans un extrait du programme : "Les scientifiques disent que 95 % des hommes hétérosexuels ont un orgasme pendant les rapports sexuels, mais seulement 65 % des femmes hétérosexuelles en ont un (chiffres que nous avons vérifiés, Ndlr)."
"Pour être honnête, je pense que cela semble beaucoup trop élevé, car la plupart de mes amies hétéros disent que c'est probablement plutôt 15 ou 20 %", estime-t-elle, devant l'hôpital allemand où elle a réalisé l'expérience, selon le Daily Mail.
"Je pense que le désir sexuel féminin a définitivement été réprimé. Je sais par ma propre vie amoureuse à quel point les femmes peuvent être sexuelles. Donc on pourrait penser qu'au 21e siècle, les hommes et les femmes devraient avoir une vie sexuelle tout aussi satisfaisante, n'est-ce pas ?"
Ce n'est pas la seule expérience à laquelle la top-model se soumet dans cette série de six épisodes, décrite comme "un voyage immersif" où Cara Delevingne "met son esprit et son corps en jeu à la recherche de réponses". Elle s'est par exemple rendue au Japon où elle a fait un moule de son vagin et a aussi visité un plateau de tournage de pornographie éthique, celui de la réalisatrice suédoise Erika Lust.