Comme les hirondelles, il revient tous les ans : le Printemps du cinéma 2013 propose la séance à 3,50 euros du 17 au 19 mars. Entre comédies, drames, docu-fictions et épisodes historiques, impossible de ne pas trouver son bonheur sur grand écran durant ces trois jours. Pour ne pas perdre de temps à potasser tous les synopsis, Terrafemina a sélectionné un concentré des meilleurs long-métrages par catégorie.
En tête du box-office pour sa première semaine de diffusion, « 20 ans d’écart » de David Moreau, qui met en scène le duo Virginie Efira-Pierre Niney, est la comédie à ne pas manquer. L’actrice belge s’illustre dans un rôle de cougar 2.0 malgré elle qui séduit le jeune Balthazar, campé par le jeune acteur de la Comédie française. « 40 ans : mode d’emploi » de Judd Apatow ou la crise de la quarantaine dans un couple qui a tout pour vivre heureux, récolte également des critiques élogieuses. Enfin, la farce sympathique sur la vie amoureuse et sexuelle du président Roosevelt, « Week-end Royal » de Roger Michell, est aussi l’occasion de passer un bon moment.
C’est l’occasion d'en profiter : si les scénarios de « Möbius » d’Eric Rochant, « Les nuits avec Théodore » de Sébastien Betbéder et « Jappeloup » de Christian Duguay ne figurent pas dans vos priorités, Jean Dujardin en espion russe, Pio Marmaï en héros lunaire et Guillaume Canet en cavalier têtu valent le coup d'oeil.
Parmi les thèmes plus sérieux, il y a au choix une plongée dans l’Allemagne nazie de la fin de la Seconde guerre mondiale avec « Lore » de Cate Shortland, le long-métrage de Ben Lewin, « The Sessions », sur les assistants sexuels pour les personnes handicapées, un sujet qui fait actuellement débat en France, et enfin le très réussi film de Nabil Ayouch sur la genèse des attentats de Casablanca en 2003, « Les chevaux de Dieu ».
Pour les fondues de romance compliquée aux accents de tragédie grecque, le nouveau film de Terrence Malick, « À la merveille », est dans les salles depuis le 6 mars. « Syngué Sabour » d'Atiq Rahimi, adaptation de son propre roman, prix Goncourt 2008, propose le combat d’une Afghane contre l’extérieur, contre les contraintes liées à sa condition, mais aussi contre elle-même. Thème assez semblable pour Nadir Moknèche dans « Goodbye Morocco » : il met en scène une femme forte au Maroc, où elle se bat pour s’imposer tant dans sa vie personnelle que professionnelle.