Paralysie ou engourdissement brutaux d’un côté du corps, difficultés soudaines à parler ou à comprendre, diminution très brutale de la vision d’un œil sont les principaux signaux d’alerte de l’accident vasculaire cérébral. Ces symptômes exigent une prise en charge immédiate des personnes qui en sont victimes. Apprendre au grand public à les détecter afin d’agir au plus vite, c’est l’objectif de la Journée Mondiale de l’AVC, organisée ce vendredi 29 octobre par la Société Française de Neuro-Vasculaire avec le partenariat du ministère de la Santé. Chaque année, la France comptabilise 130 000 à 150 000 cas d’attaques cérébrales. 40 000 personnes en meurent, 30 000 autres en sortent lourdement handicapées. Et si le risque d’AVC progresse avec l’âge, 15% des attaques surviennent chez les moins de 50 ans et 25% chez les moins de 65 ans.
L’accident vasculaire cérébral est la première cause de décès chez les femmes de plus de 60 ans, la première cause de handicap de l’adulte et la seconde cause de démence après la maladie d’Alzheimer.
Marie-Laure Makouke
Une médecine de qualité mais trop chère