La chute d'une icône ?
Lizzo, c'est une star de la pop, mais aussi du mouvement body positive, une figure de proue de la lutte contre les violences grossophobes. Et pourtant... Début août, trois de ses ex danseuses, Arianna Davis, Crystal Williams et Noelle Rodriguez, annonçaient la poursuivre en justice pour harcèlement sexuel, religieux et racial, gestes "déplacés", remarques discriminantes et... grossophobes. D'une cruelle ironie.
Le même mois, 6 nouvelles accusations venaient s'ajouter au "dossier", témoignant notamment d'un "comportement sexuel inapproprié "au sein d'un environnement de travail, mais aussi de non-paiement des employés, de harcèlement sexuel... Et ce n'est pas fini.
Car ce 23 septembre dernier, de nouveaux témoignages ont éclot et alourdi la chose - encore. C'est la créatrice de mode Asha Daniels qui accuse désormais Lizzo de harcèlement. Et la créatrice la poursuit même en justice, ainsi que les membres de son équipe... On vous explique tout.
De quoi Asha Daniels accuse-t-elle au juste Lizzo ?
C'est simple. A la cour de Los Angeles, la créatrice de mode de 35 ans a avancé des accusations de harcèlement moral mais aussi de harcèlement sexuel. Elle connaît bien Lizzo : c'est elle qui s'est occupée de concevoir des costumes pour sa troupe de danseurs lors d'une tournée. Et c'est dans ce cadre qu'elle dénonce, à l'instar des témoignages déposes en août, "une atmosphère professionnelle à connotation sexuelle".
Le récit d'Asha Daniels est le suivant : "Lors d'une discussion de groupe en ligne, un participant, parmi 30 membres issus de l'équipe de tournée, a envoyé une photo d'organes génitaux masculins". La styliste explique également que l'embauche de travailleurs du sexe (TDS) et la mise en place de "show sexuels" aurait été évoquée par la costumière de la tournée - qu'elle pointe du doigt à l'unisson dans sa plainte émise à la Cour.
Choquant ? Toujours est-il que ces allégations rejoignent "en esprit" celles d'Arianna Davis, Crystal Williams et Noelle Rodriguez. Ces ex danseuses accusent la chanteuse de les avoir emmenées dans un club du quartier rouge d'Amsterdam avant de les inciter à "toucher des danseuses nues lors d'un spectacle" mais aussi à "manger des bananes dépassant du vagin des interprètes", quitte à mettre en péril "l'intégrité physique" de son équipe.
Des accusations en attente d'un jugement. En août dernier, Lizzo s'est retrouvée écartée de la sélection du SuperBowl 2024 à propos du fameux spectacle de la mi-temps. Une conséquence directe des récentes allégations ?