Première Urgence mène, dans des contextes d’urgence humanitaire (conflits, catastrophes naturelles…), des projets dans la réhabilitation d’infrastructures, de sécurité alimentaire, d’eau et assainissement entre autres.
Dans un premier temps je m’occupe de tout ce qui est gestion des Ressources Humaines (personnel local surtout), de la finance, de la comptabilité, des questions d’ordre juridique et de l’administration en général.
Et dans un deuxième temps, ou ce qu’il me reste de temps (ce qu’on appelle des heures sup…), je m’occupe de la logistique des programmes (approvisionnement, gestion des stocks…).
« Je me couche le soir en sachant que je travaille pour une cause juste et qui me tiens à cœur »
L’humanitaire, un métier… ce n’est pas ce que je dirais ! C’est plus un engagement personnel pris en accord avec mes convictions. Quand j’étais petite, je voulais être jardinière, puis j’ai fais tout mon cursus dans un établissement français (car je suis Salvadorienne), après obtention du Bac, j’ai commencé une école de Commerce et de Développement.
Pour moi, il y a énormément d’avantages avec ce métier. Il m’offre la possibilité de voyager et d’être au contact de nouvelles cultures et de travailler avec des équipes locales et ainsi de découvrir les subtilités et les particularités des gens ! J’explore le « côté humain » des chiffres et je conjugue ainsi argent et considération pour autrui.
Comme dans tous les métiers, il y a des inconvénients, le principale étant la surcharge de travail, et dans le cas de la mission en Uganda sur laquelle je travaille, je peux dire que la chaleur en est un aussi ! J’aimerais pouvoir faire la sieste avec mon compagnon George, mais je n’ai pas le temps !
Je commence ma journée vers 8h, à mon rythme (c'est-à-dire doucement) en tongs et T-shirt, puis je termine vers 20h (à temps pour regarder "Questions pour un Champion" sur TV5 Monde)… on décompresse comme on peut !
Compétences:
Bac+4/5
Rémunération:
2000 € en tant qu’expatrié.
Formation:
Certaines universités proposent des formations en développement (économique, sociale, international…) qui sont souvent affiliées à des UFR de Sciences Politiques, d’Economie ou de Commerce. Des écoles de commerce se mettent aussi à développer l’aspect « développement » et « équité » dans leur plaquette, citons particulièrement l’Ecole 3A à Lyon.