Chez les rich and famous aussi le harcèlement sévit. On parle souvent du cyber-harcèlement, comme celui que la députée LFI Manon Aubry dit subir à cause de Cyril Hanouna. Nous vous en parlions dans cet article il y a quelques jours. Cette fois, il est question de harcèlement au travail. Les faits mettent en cause Matilda Djerf, une influenceuse à la renommée mondiale qui martyriserait ses employés.
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Matilda Saga Albertina Djerf, de son nom complet, est une créatrice et influenceuse de mode suédoise. En 2019, avec son petit ami Rasmus Johansson, elle a lancé sa marque Djerf Avenue. Aujourd'hui, avec 3,1 million d'abonnés sur Instagram et un chiffre d'affaires qui a atteint environ 34,5 millions de dollars en 2022, Matilda Djerf s'est même hissée au classement Forbes 2023 des 30 personnalités de moins de 30 ans les plus influentes à travers le monde. Mais il se pourrait bien que la réputation de cette entrepreneuse de 27 ans chavire.
Le média suédois Aftonbladet a publié une enquête, le 12 décembre, qui dépeint Matilda Djerf comme une cheffe d'entreprise maltraitante. Plusieurs employés de Djerf Avenue se sont confiés au média. "L'image extérieure de l'entreprise n'a rien à voir avec la réalité du travail ici - c'est exactement le contraire", a déclaré l'un d'eux. "Les gens se sentent terriblement mal. Je n'ai jamais vu autant de gens aussi brisé, a confié un ancien employé. C'est finalement devenu la vie de tous les jours : combien de personnes vont pleurer aujourd'hui ? Combien ont pleuré hier ? Est-ce que je vais pleurer aujourd'hui ?" Un autre employé a même raconté qu'un jour, Matilda Djerf a "aligné plusieurs employés" avant de "leur crier dessus et de leur dire à quel point ils étaient mauvais dans leur travail", a raconté un autre employé de l'entreprise.
Dans l'enquête, on lit également que l'influenceuse à ses propres toilettes, dans lesquelles ses employés ne sont pas autorisés à aller, à l'exception de ses préférés. Et si toutefois un employé devait utiliser ses toilettes en urgence, il serait sommer de les nettoyer immédiatement. Bref, autant de récits qui vont complètement à l'encontre de l'image sympathique, avenante et proche des gens donnée par la jeune femme à ses abonnés.
Si l'on peut parler d'humiliation et de maltraitances au travail, il est certains que Matilda Djerf est ici tout simplement accusée de harcèlement moral. Un exemple de plus qui montre encore qu'il faut se méfier des marques dont le fond de commerce est à priori inclusif et respectueux des gens comme de l'environnement. C'est le cas de Djerf Avenue qui "se concentre sur l'inclusivité, en incluant des modèles avec une poche de stomie ou un handicap et en ne retouchant jamais les photos, ainsi que sur la durabilité, en utilisant des matériaux naturels et recyclés produits au Portugal, en Suède et en Italie", comme le détail Forbes. Plus ironique encore, sur son site, Djerf Avenue se définit comme "un monde rempli de gentillesse, d'inspiration, de respect et de vêtements de base parfaits." Mais bien sûr...