Ce lundi 20 janvier, à Washington DC, se tenait l’investiture de Donald Trump en tant que 47e président des Etats-Unis. Un événement qui s’est tenu, pour la première fois, à l’intérieur du Capitol. Cette cérémonie a réuni l’ensemble des anciens chefs d’Etat américains encore en vie ainsi que des figures puissantes de l’économie américaine tels que Jeff Bezos, Elon Musk - qui fait même partie du gouvernement de Trump - ou encore Mark Zuckerberg, le PDG de Meta.
Celui qui a fait beaucoup parler de lui récemment pour avoir décidé de suivre l’exemple de son rival, Elon Musk, en enlevant le fact checking d'informations circulant sur Facebook, Instagram et WhatsApp, s’est largement fait remarqué pour avoir jeté un coup d’œil insistant au décolleté de Lauren Sanchez. Mais plutôt que de reconnaître le geste lourd de Zuckerberg, les internautes blâment la journaliste pour sa tenue jugée inappropriée, comme quoi l'outfit de Melania Trump n'est pas le seul à avoir déplu.
Sous le post du tabloïd américain TMZ, les commentaires accusent la fiancée de Jeff Bezos d’avoir été en quête “d’attention” : “Elle n'avait qu'à pas les montrer”, “Elle était habillée de façon si inappropriée pour cet événement”, “Elle portait un haut en lingerie donc oui ça arrive”, “Elle a porté ça pour attirer l’attention. Zéro classe”.
Et ce n’est pas tout, d’autres défendent l’action du créateur de Facebook en argumentant que ce genre de comportements est “normal” pour un homme : “Mark est un homme hétéro ! Tout le monde était forcé de la regarder !”, “N’importe quel homme aurait fait ça”, “C’est un homme - c’est normal”, “Et alors ? C’est un mâle normal. Elle voulait de l’attention”.
A noter que ces remarques viennent autant de la part d’utilisateurs masculins que féminins, montrant une nouvelle fois que les stéréotypes sexistes ont malheureusement encore de beaux jours devant eux.
Que certains considèrent la tenue portée par Lauren Sanchez comme étant inappropriée pour l’occasion est une chose, mais cela ne justifie en aucun cas les commentaires qui excusent le comportement de Mark Zuckerberg. Le discours présent dans les commentaires perpétue un schéma bien connu : la femme est blâmée pour avoir "provoqué" la situation, tandis que l'homme est absous de toute responsabilité au nom d'une prétendue nature masculine irrépressible.