Personnellement, je suis spécialisée dans le strabisme et plus particulièrement celui de l’enfant. Je m’occupe aussi des paralysies oculomotrices de l’adulte.
Certains orthoptistes font des traitements de « basse vision », pour les enfants ou les personnes âgées dont la vue est très basse.
J’aime ce que je fais. Et heureusement d’ailleurs, tant mieux, sinon mes journées seraient bien longues ! Chaque jour, j’ai un rendez-vous toutes les demi-heures, durant lequel je dispense un bilan orthoptique (un examen long et incompressible) ou bien je fais une séance de rééducation. Outre les conclusions expliquées au patient (ou aux parents), le bilan comprend une lettre au médecin prescripteur.
Il faut faire attention à ne pas se faire bouffer par la vie professionnelle, car les patients sont très demandeurs lorsqu’ils ont confiance en toi. Heureusement, un bon secrétariat est suffisant pour ne pas se laisser dépasser par les événements…
Le rythme de travail est assez irrégulier. On a parfois des pressions, à cause des urgences, de retards, etc... Un jour, on a trop de travail, un autre, pas assez.
Ce métier donne une impression de liberté, qui est fausse ou chère payée. L’inconvénient majeur est de ne pas pouvoir déléguer… le seul regret de ma vie !
Compétences :
Bac+3 minimum
Rémunération :
1400 € brut par mois (Source : letudiant.fr)
Formation :
Certificat de capacité d’orthoptiste en 3 ans, dispensé dans 13 universités en France.
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