
Sinistre histoire pour le DFCO féminin.
Cela fait 16 mois qu'une des joueuses du club de football dijonnais, le Dijon Football Côte-d'Or, est harcelée par le même homme. Celui-ci lui envoie de très abondants messages sur les réseaux sociaux et l'appelle "Mon Amour", relate 20 Minutes.
L'homme en question a été interpellé suite à un autre fait accablant en ce mois d'avril : ce quinquagénaire se serait effectivement fait passer pour un médecin de la Fédération française de football (ou FFF) dans le but... de dérober au sein des vestiaires les sous-vêtements de deux joueuses, avant le match de championnat de France féminin Dijon - Saint-Etienne.

Et ce en utilisant un faux logo de la célèbre fédération. Un stratagème qui s'est soldé par un échec, résolution heureuse pour la sécurité des sportives.
Cet harceleur de 58 ans a finalement été déféré au parquet de Dijon, lundi 14 avril.
Dans ses propos énoncés aux forces de l'ordre en charge de l'enquête, se déploie un argumentaire qui ressemble à une rhétorique érotomane : l'érotomanie, c'est cette obsession maladive prononcée envers une personne précise, un trouble psychologique par lequel l'individu concerné est également persuadé d'une attention réciproque qui en vérité n'est que fictive... et émane de son imagination.

"Cet homme de 58 ans a tenté de se faire remettre, sous prétexte d’un contrôle antidopage, les tenues de match de deux joueuses", relate encore franceinfo à propos de ce fait divers inquiétant.
"Toujours selon une source proche du dossier, il a expliqué avoir utilisé ce stratagème pour obtenir un souvenir de ses deux idoles et connaître personnellement l'une d'entre elles. L’individu a reconnu les faits tout en précisant qu’il ne voyait rien de pervers dans la démarche".
Le coupable sera jugé le 18 juillet.
En attendant ce jugement au tribunal, il a l'interdiction de paraître sur un stade où évolue le DFCO F et d’entrer en relation avec les victimes. De quoi apaiser les craintes des joueuses dijonnaises ?