C'est très rare, mais cela existe bel et bien. Grâce à certaines caresses et autres stimulations, le cerveau de certaines femmes libérerait de l'ocytocine, une hormone directement liée à l'orgasme et au vagin. Elles ne seraient que 1% de la population à connaître cette jouissance mammaire, mais à les croire, le plaisir serait aussi intense que celui provoqué par l'orgasme clitoridien.
Probablement parce qu'elles connaissent leur corps par coeur, les femmes arrivent plus facilement à atteindre l'orgasme clitoridien en se faisant plaisir toutes seules (95%). Sous les caresses et les titillements de la langue de leur partenaire, elles sont 45% à atteindre l'orgasme clitoridien. Enfin, elles "ne sont que" 30% à atteindre l'orgasme vaginal.
Contrairement aux hommes, les femmes peuvent connaître des orgasmes à répétition. C'est assez rare, mais elles seraient environ 13% à pouvoir enchaîner les orgasmes – qu'ils soient clitoridiens ou vaginaux – pendant leurs ébats sexuels. Les médecins parlent alors de "capacité multi-orgasmique". Les petites chanceuses...
Ce trouble du plaisir désigne l'impossibilité pour certaines femmes à atteindre l'orgasme. Ces dernières éprouvent du désir et du plaisir, mais au moment où elles devraient atteindre l'extase, elles restent bloquées. Selon les statistiques, elles seraient 10% à souffrir de ce trouble dont les causes sont nombreuses : éducation rigide, remarque blessante d'un partenaire, mauvaise image de son corps, peur de s'abandonner au désir, rapports douloureux, manque de désir envers son partenaire, abus sexuel ou viol. On parle d'anorgasmie primaire, lorsque celle-ci est présente depuis toujours, et d'anorgasmie secondaire lorsque la femme a déjà connu l'orgasme auparavant.
Il est en anglais, il s'appelle "How To Make Me Come" (Comment me faire jouir) et selon The Independent , il réunit 72 essais écrits anonymement par des femmes qui ont décidé d'expliquer quels gestes, ambiances et positions réussissaient à leur faire atteindre le septième ciel. "Nous voulions établir un dialogue sur la façon dont les femmes atteignent le plaisir sexuel ; quelque chose qui est souvent ignoré, dévalué, ou incompris", peut-on lire sur le site. A lire à deux pour se titiller mutuellement et peut-être justement ouvrir un dialogue avec son partenaire.
Bye-bye crèmes antirides. Si l'extase sexuelle est bénéfique psychologiquement, on dit aussi qu'elle rend notre peau éclatante et qu'elle raffermit notre corps. Mais alors, comment ça marche ? Pendant la jouissance, la circulation sanguine augmente, l'épiderme est mieux oxygéné, les pores sont désobstrués et les toxines sont éliminées. Voilà pourquoi nos joues rosissent après l'amour.
Un plaisir aussi intense que bref ! Lors d'un orgasme clitoridien, l'utérus se contracte, le vagin se gorge de sang, et une vague de plaisir intense se propage dans tout le corps pendant environ 20 secondes. C'est plus que chez ces messieurs (environ 6 secondes), mais c'est moins que pendant un orgasme vaginal. Là on parle alors de vagues de plaisir qui peuvent aller et venir durant 30 minutes.
Si les plans cul d'un soir sont devenus aussi courants qu'acceptables, une étude menée par l'université de l'Indiana a pourtant démontré que c'est pendant ces rapports précis que les femmes ont le moins de chance d'atteindre l'orgasme. En contraste, une autre étude menée par l'université de New York a démontré que les trois quarts des femmes interrogées avaient atteint l'orgasme la dernière fois qu'elles avaient fait l'amour avec leur partenaire régulier. Finalement, les explications à cela coulent de source : les conjoints savent mieux ce qui excite leurs partenaires, et ils ont également une plus grande envie de les faire jouir.
Selon une étude très sérieuse publiée dans la revue Sexual and Relationship en 2012, certaines femmes éprouveraient du plaisir sexuel pendant des séances de sport , et certaines pourraient même aller jusqu'à atteindre l'orgasme. Les exercices les plus propices sont les séances d'abdominaux (51%), le lever de poids (26%), le yoga (20%) et le cyclisme (16%). Sur 370 volontaires, 124 ont admises avoir atteint la jouissance, tandis que deux sur cinq ont fait cette expérience au moins 10 fois dans leur vie.