Un shopping 100% personnalisé
« J’accompagne les gens dans leur shopping sur Paris, Londres et Bruxelles, et les conseille. Certains de mes clients font appel à mes services car ils manquent cruellement de temps. Dans ce cas, ils me donnent directement leur liste de shopping que je fais alors à leur place ; mais ce n’est qu’une partie infime de mon activité. Avant chaque virée shopping avec un nouveau client, je m’entretiens au préalable avec lui pour connaître son style, ses goûts, sa personnalité, son budget, sans oublier les raisons pour lesquelles il fait appel à moi. J’organise ma journée à l’avance. On commence vers 10h30 autour d’un café, l’occasion pour moi d’en savoir encore un peu plus sur mon client puis on part pour 2 à 3 heures de shopping. La pause déjeuner, souvent bien méritée, se transforme en séance conseils. Et on repart pour 3-4 heures de shopping. On termine toujours par un debriefing. »
Shoppeuse de la tête au pied !
« J’ai une formation en art graphique, audiovisuel et communication. Afin de financer mes études, j’étais conseillère en style auprès de particuliers. Petit à petit, c’est devenu mon activité principale. Reste le rapport à la couleur et à l’art. J’exerce depuis près de 5 ans dont 2 ans et demi à mon compte. Ce métier vient tout droit des Etats-Unis où il existe depuis une dizaine d’années. Je travaille essentiellement avec une clientèle étrangère car la « French touch » plait beaucoup. J’aime le contact humain qui se crée, rencontrer et avoir affaire à différentes personnalités … Je suis bien évidemment la mode, les tendances et le travail des designers et créateurs les plus en vue. Je vais picorer un peu partout, et je fais ma petite sauce ! Si je conseille les autres, cela ne m’empêche pas d’avoir mon style bien à moi, noir, assez rock. Ma tenue pour partir en mission shopping ? Jeans, veste, ballerines ! »
Une fashionista à l’écoute
« Le personal shopper doit être à l’écoute de ses clients, le pan psychologique de cette activité est énorme. Il faut non seulement être à l’écoute mais également avoir bon goût, cela va sans dire.
Contrairement à ce que beaucoup, notamment des jeunes filles, croient, ce n’est pas si facile ! Derrière l’aspect « shopping », il y a une entreprise à gérer ; les clients ne viennent pas à moi comme ça ! Dans les années à venir, je songe évidemment à une plus grosse structure, pourquoi pas autour de l’organisation de mariage. J’aide déjà beaucoup de mariées à trouver leur robe mais également les invités dans le choix de leur tenue pour le jour J. »
Info pratique
Compétence et formation : aucun niveau minimum d’étude n’est exigé mais une expérience dans la vente est appréciée. Les entreprises privées assurent des formations payantes de personal shopper comprenant différents modules ayant trait aux couleurs, à la morphologie du visage, du corps, maquillage, stylisme…
Salaire : une commission est perçue sur la prestation lorsque le personal shopper dépend d'une agence.
Comment j'ai arrêté de faire du shopping