






"Je me mets toute nue au lit, et ça tourne !"
Gwyneth Paltrow revient enfin sur le devant de la scène dans Marty Supreme, où elle partage l'affiche avec Timothée Chalamet.
L'histoire d'une idylle passionnée entre un futur champion de ping pong et la compagne de son principal rival (oui oui). Et un projet des plus sulfureux puisque l'icône oscarisée des années 90 y partage de nombreuses scènes de sexe avec l'idole des jeunes, tout juste sorti de son immersion implacable dans la peau de Bob Dylan.
20 ans les séparent.
Et cela, Gwyneth Paltrow l'aborde frontalement dans Vanity Fair, magazine où elle trône, l'espace d'une couverture déjà légendaire, en lingerie. La sexualité, celle d'une femme de plus de cinquante ans qui combat les diktats, c'est justement le dénominateur commun des confessions de l'instigatrice de GOOP... Car à la lire, il y a beaucoup de scènes de jambes en l'air dans cette oeuvre.
Et l'actrice s'est posée de nombreuses questions.
Alors qu'elle occupe la Une de Vanity Fair en se mettant à nu, Gwyneth Paltrow désire interroger son intimité de femme quinquagénaire.
Et cela passe par le tournage de scènes de nu sur les plateaux de cinéma, bien loin de ce qu'elle a pu connaître il y a 30 ans. A Vanity Fair, elle raconte ainsi que Marty Surpreme lui a permis de découvrir... Le métier de coordinatrice d'intimité. Vous savez, ces chorégraphes de l'intime, qui s'assurent de diriger les acteurs durant leurs séquences les plus délicates. Bons mouvements des corps, communication et consentement...
Mais cela a beaucoup déconcerté la star.
Qui raconte le tournage d'une scène de sexe parmi d'autres en compagnie de Timothée Chalamet : "Quand la coordinatrice d'intimité est venue dialoguer avec moi, elle m’a demandée si telle position de mon corps me dérangeait, et je me suis dit intérieurement “Tu sais ma fille, je suis d’une génération qui se met toute nue, au lit et ça tourne”...".
On appelle ça un choc des cultures ! Mais on ne considérera pas forcément mal les évolutions qui sont venues bousculer Hollywood en 30 ans de productions...
Et Gwyneth Paltrow de développer auprès du magazine : "Je ne sais pas comment font les jeunes qui débutent dans ce métier. Mais personnellement, quand quelqu’un me dit pendant le tournage d’une scène “Ok, et là il va mettre ta main ici”, ça me bloque complètement artistiquement".
Cette perplexité, Paltrow la partage avec une consoeur actrice, Kim Basinger. Qui ne voit pas l'intérêt de ce métier. Elle le confesse ici.
Mais d'autres défendent les coordinatrices d'intimité.
"J'étais moi-même contre l'idée de travailler avec une coordinatrice d'intimité mais j'avais tort !", avait affirmé auprès de Madame Figaro Emma Stone, actrice Oscarisée pour Pauvres Créatures, où elle multiplie les scènes sulfureuses. "Mais j'avais tort ! Cette coordinatrice d'intimité, telle une danseuse, a pensé des chorégraphies qui, à l'écran, permettent aux scènes intimes d'être plus réalistes".
Gwyneth Paltrow n'est pas vraiment de cet avis. Et l'actrice couronnée pour Shakespeare in love s'est aussi confiée sur l'écart d'âge - 20 ans d'écart, comme la comédie avec Pierre Niney - entre elle et Timothée Chalamet, se comparant... A une grand-mère.
Une dérision qui cache une certaine appréhension face à son âge et un malaise éprouvé durant les scènes les plus physiques ? Son partenaire ne la laisse d'ailleurs pas indifférente : "Timothée Chalamet, c’est plutôt le sex-symbol intello. Il est très poli, bien élevé, c’est un... j’allais dire... un homme qui prend son travail au sérieux et un partenaire très drôle"
En tout cas, cette oeuvre sulfureuse risque de faire réagir.