![](https://static1.terrafemina.com/uploads/f1/3a/f6/ab/12a856b5773d9f45-580x326-1.jpg)
![Gwyneth Paltrow est hyper glam pour Vanity Fair, mais les internautes ne font que citer Harvey Weinstein, "son père protecteur"](https://static1.terrafemina.com/uploads/f1/3a/f6/ab/12a856b5773d9f45-100x90-1.jpg)
![Gwyneth Paltrow est renvoyée à "l'ogre" Harvey Weinstein à l'occasion d'un portrait dans Vanity Fair. Les internautes renvoient la star et influenceuse lifestyle à son époque pré #MeToo... Alors que Vanity Fair rappelle que Gwyneth Paltrow a remporté l'Oscar pour Shakespeare in Love, les internautes s'échauffent, impitoyables... Et rappellent l'influence de "l'ogre d'Hollywood", Harvey Weinstein, sur ce sacre au sein de l'Académie.](https://static1.terrafemina.com/uploads/75/f9/38/c0/36ff3e163fa61a6b-100x90-1.jpg)
![Et oui, le couronnement global de Shakespeare in love, et de sa star Gwyneth Paltrow, est naturellement du à "l'influence" plus que démontrée du surpuissant producteur Harvey Weinstein, cocréateur avec son frère de la firme Miramax, sur l'Académie.](https://static1.terrafemina.com/uploads/4e/66/d2/e0/6762d1fd7ee3aa76-100x90-1.jpg)
![De Will Hunting à Gangs of New York en passant par Pulp Fiction, les productions Miramax ont à maintes reprises, par leur triomphe académique, suggéré le "forcing" du "mogul" quand il s'agit de faire triompher ses productions cinématographiques. Mais sur Instagram, c'est surtout sur Gwyneth Paltrow que les internautes s'acharnent !](https://static1.terrafemina.com/uploads/cb/91/60/a1/388ee1a470765245-100x90-1.jpg)
!["Elle a volé son Oscar !", "Ne me rappelez pas que ce film a triomphé aux Oscars s'il vous plaît", "Elle ne méritait pas sa statuette", "Cet Oscar, c'est Harvey Weinstein qui l'a volé pour elle", "C'est la pire actrice à l'avoir remporté", "Elle était juste protégée par Harvey Weinstein, c'est pour cela qu'elle a eu l'Oscar !"](https://static1.terrafemina.com/uploads/b6/d6/66/c1/191a8affe740b1cf-100x90-1.jpg)
![Terrafemina](https://static1.terrafemina.com/build/tf_fr/logo_brand_ads.730ff8c9.png)
"Gwyneth Paltrow fait tout et n'importe quoi"
C'est cette assertion un brin "je t'aime, moi non plus", que décoche Vanity Fair dans son long portrait de la star hollywoodienne. Le prestigieux magazine met à l'honneur l'actrice du Talentueux Mr Ripley, glissant du cinéma d'auteur (James Gay, les frères Safdie bientôt) aux blockbusters (Iron Man) avec aisance. Même si ces dernières années, Paltrow, c'est Goop, sa boîte lifestyle, entreprise et blog pointés du doigt pour bien des... Polémiques. On vous en parle plus bas.
Mais c'est une autre controverse brûlante qui tutoie l'actrice avec ce come back médiatique : alors que Vanity Fair rappelle que Gwyneth Paltrow a remporté l'Oscar pour Shakespeare in Love, les internautes s'échauffent, impitoyables... Et rappellent l'influence monstrueuse de "l'ogre d'Hollywood", Harvey Weinstein, sur ce sacre au sein de l'Académie.
Oui, il y a 28 ans, Gwyneth Paltrow était sacrée Meilleure actrice.
Et oui, le couronnement global de Shakespeare in love, peut être pas le film le plus mémorable des années 90, est naturellement due à "l'influence" plus que démontrée du surpuissant producteur Harvey Weinstein, cocréateur avec son frère de la firme Miramax, sur l'Académie. De Will Hunting à Gangs of New York en passant par Pulp Fiction, les productions Miramax ont à maintes reprises, par leur triomphe académique, suggéré le "forcing" du "mogul" quand il s'agit de faire triompher ses productions cinématographiques. Bien avant ses 23 ans de peine de prison.
Indispensable lecture pour saisir les tenants et aboutissants de la chose : Sexe, mensonges et Hollywood, du journaliste et critique de cinéma américain Peter Biskind. L'idéal pour comprendre "l'ère Miramax". Et ses dérives.
Mais sur Instagram, c'est surtout sur Gwyneth Paltrow que les internautes s'acharnent : "Elle a volé son Oscar !", "Ne me rappelez pas que ce film a triomphé aux Oscars s'il vous plaît", "Elle ne méritait pas sa statuette", "Cet Oscar, c'est Harvey Weinstein qui l'a volé pour elle", "C'est la pire actrice à l'avoir remporté", "Elle était juste protégée par Harvey Weinstein, c'est pour cela qu'elle a eu l'Oscar !", accablent les lecteurs de Vanity Fair...
Et c'est problématique.
Problématique quand on sait que la prise de parole de Gwyneth Paltrow à l'encontre de Harvey Weinstein en 2017, au moment des enquêtes déterminantes du New York Times et du New Yorker, fut primordiale. Cela, on le comprend en lisant le livre She Said, indispensable pour qui s'intéresse aux prémices de #MeToo - mouvement qui va engendrer la chute du producteur américain.
Dans cet opus qui relate les coulisses de l'enquête à l'origine de cette chute, on découvre sous la plume des reporters Jodi Kantor et Megan Twohey que Paltrow a fourni des contacts aux journalistes, susceptibles de témoigner contre le surpuissant homme d'affaires. Sans Gwyneth Paltrow, qui a longtemps hésité, par peur des représailles, à aider les reporters, pas de #MeToo. Gwyneth Paltrow fut une source cruciale pour les deux journalistes. Elle a convaincu d'autres consoeurs bien connues de parler, avec elle. Et fut la première à briser le silence, malgré son "attachement" historique à Weinstein.
Voir en elle une "fille spirituelle", c'est don fort de café.
Ces réactions semblent surtout rebondir sur l'aura sulfureuse de Gwyneth Paltrow.
Abondamemnt critiquée depuis 10 ans au sujet des produits que propose son site, Goop. Ses sextoys, oeufs de jades, bougies et prescriptions diverses sur la santé des femmes ont maintes fois été dénoncées par les médecins, les gynécologues et les véritables "experts" du corps et de l'intimité féminine qui voient d'un mauvais oeil les mantras très "développement personnel" pas toujours avisés de l'actrice.
Quand il n'est pas carrément questions de "publicités mensongères"... Ou d'attitudes de "gourou" fustigées par celles et ceux qui voient en Gwyneth Paltrow une autoproclamée "prêtresse" du bien être au féminin. Autant de polémiques qui collent à la comédienne depuis son virage de carrière.