Florence Pugh est plus libre que jamais.
Dans ses choix artistiques, dans ses prises de position, et dans son corps. Bien avant que la popstar Charli XCX engendre bien malgré elle les pires remarques après avoir dévoilé sa poitrine lors d'un tapis rouge signé Variety, la révélation de Midsommar révélait elle aussi sa poitrine en arborant une "naked dress".
Robe mythique notamment portée par Lily-Rose Depp depuis, entre autres égéries fashion - on vous relate tout l'historique ici. Résultat, Pugh avait réveillé les sexistes, y allant de leurs commentaires, jugements, voire carrément de leurs notes, concernant ses seins. "Pourquoi avez-vous si peur de nos seins ?", avait taclé en retour l'actrice. "Vous avez été si nombreux à vouloir me faire savoir de manière agressive à quel point vous étiez déçus par mes 'petits seins', ou à quel point je devrais être gênée d'avoir une 'poitrine plate'..."
"...Je vis dans mon corps depuis longtemps. J'ai pleinement conscience de la taille de mes seins et je n'en ai pas peur", avait-elle achevé sur Instagram. Et c'est cette même philosophie que la comédienne semble conserver quand elle tourne des scènes très intimes dans ses films. La preuve avec les dessous inattendus de ce mélodrame qui fait grand bruit : L'amour au présent, à découvrir actuellement en salles.
Dans cette histoire d'amour, elle partage l'écran avec Andrew Garfield. Mais pas juste l'écran : une séquence très sensuelle les fait également se côtoyer. Et le tournage de cette scène de sexe a été plutôt... Etonnant, à en croire sa star, encore très émue par cette expérience. Témoignage...
C'est plus précisément son binôme Andrew Garfield qui tient à poser des mots sur sa partenaire qu'il admire, Florence Pugh. Et sur cet instant à deux pas comme les autres.
Lors d’une interview accordée au podcast Happy Sad Confused, la star explique que cette séquence avait été pensée en amont, à l'écriture, et grâce à l'aide d'une coordinatrice d'intimité. Un métier trop méconnu auquel nous avons dédié un article. Et qui fut notamment d'une grande utilité pour Emma Stone lors des scènes les plus crues de Pauvres créatures. Ces chorégraphes s'assurent du consentement des interprètes et du bon déroulé de ces séquences pas si faciles.
Bref, Andrew Garfield avoue que si tout était pensé, cela n'a pas empêché l'inattendu de se produire... "La scène de sexe en question était vraiment passionnée tant et si bien que, très vite, on était, pour ainsi dire, en plein dedans", s'amuse l'ancien Peter Parker sur les ondes du podcast. Une expression qui amuserait certainement Sabrina Carpenter (souvenez-vous). "Et en fait... nous sommes allés un peu plus loin que prévu, tout simplement parce que nous n’avons pas entendu "coupez"... et qu'honnêtement, ça se passait bien !".
A bon entendeur bien sûr.
"Quand j’ai fini par lever les yeux, avec le caméraman et le perchiste dans un coin, j'ai constaté que la caméra était tournée vers le mur !", s'amuse encore le comédien. La scène est donc allée un peu plus loin que prévu. Au final, léger malaise et rires communicatifs sont venus conclure ce drôle de flottement.
Quant à Florence Pugh, complimente Andrew Garfield, "elle est très à l'aise dans son corps et avec sa sexualité". Un sentiment d'osmose qui, d'après les très bons retours critiques, transparaît largement à l'écran. Le secret d'une grande histoire d'amour, non ?