C'est la nouvelle people qui a fait trembler (de joie) les réseaux sociaux ce mardi 12 avril. Britney Spears, libérée de la tutelle de son père depuis le 12 novembre dernier, est enceinte de son compagnon et désormais mari Sam Asghari.
Sur Instagram, la chanteuse iconique écrit : "J'ai perdu tellement de poids pour mon voyage à Maui seulement pour le reprendre par la suite... Je pensais 'Mince... qu'est-ce qui est arrivé à mon estomac ?'. Mon mari m'a dit 'Non, tu es enceinte de nourriture !!'. Alors j'ai fait un test de grossesse... et uhhhhh bien... Je vais avoir un bébé".
Dans les commentaires, les félicitations se sont succédées. Paris Hilton est d'ailleurs en tête de file : "Félicitations ma soeur", commente-t-elle. "Je suis tellement heureuse pour vous deux", ajoute à son tour l'actrice Selma Blair. Des messages qu'on pourrait qualifier de classiques dans de telles circonstances, sauf que pas tout à fait. Car tous semblent empreints d'un sentiment bien particulier : celui d'une victoire après des années de lutte contre un entourage et un système judiciaire oppressifs.
Au-delà de l'heureux événement évident qu'expriment Britney Spears et son partenaire, c'est le droit pour l'artiste de pouvoir enfin disposer de son corps que célèbre cette annonce. Droit qui lui a longtemps été refusé.
"Je veux pouvoir me marier et avoir un bébé", avait-elle confié dans un communiqué lu devant le tribunal en juin 2021. "On m'a dit qu'en ce moment, dans le cadre de la mise sous tutelle, je ne suis pas en mesure de me marier et d'avoir un bébé". Et d'ajouter : "J'ai un [stérilet] à l'intérieur de moi pour ne pas tomber enceinte... mais cette soi-disant équipe ne me laisse pas aller chez le médecin pour le retirer parce qu'ils ne veulent pas que j'aie d'enfants".
Et puis, il y a la façon dont elle aborde, dans son post du 12 avril, ce que la société a libéré autour de la maternité. "Quand j'étais enceinte (de ses fils de 15 et 16 ans, ndlr), j'ai fait une dépression périnatale", se souvient la popstar. "Je dois dire que c'est absolument horrible". Et de constater : "Les femmes n'en parlaient pas à l'époque... Certaines personnes considéraient qu'il était dangereux qu'une femme se plaigne comme ça avec un bébé en elle. Mais maintenant, les femmes en parlent tous les jours... Merci mon Dieu, nous n'avons pas à garder secrète cette douleur".
Des mots touchants auxquels de nombreuses femmes pourront s'identifier, et une situation qu'on ne peut que, fan invétéré ou non, fêter sincèrement. Comme le conclut d'ailleurs The Independent dans un papier dédié : "Britney est une reine et nous devons la protéger à tout prix". Amen.