Une étude américaine, dévoilée fin août dernier, a établi un lien entre la consommation d’alcool et le développement du cancer du sein. Selon les résultats des recherches menées par le docteur Ying Liu de la faculté de médecine de l’Université Washington à St. Louis (Missouri), les jeunes femmes ayant bu de l’alcool dans les années précédant leur première grossesse ont un risque accru de développer un cancer du sein par rapport à celles ayant commencé après avoir été enceintes. Un phénomène qui s’explique par la grande sensibilité des tissus mammaires aux carcinogènes durant cette période. Dans la revue de l’Institut américain du cancer qui a publié ces travaux, les scientifiques ont expliqué que ce risque existait quelle que soit la boisson alcoolisée, et qu’il augmentait avec les quantités d’alcool consommées.
Si le sport permet de rester en bonne forme physique, il possède de nombreux autres bienfaits. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) affirme ainsi que, pratiqué deux heures et demie par semaine, le sport aiderait à prévenir le développement du cancer. Selon l’organisme, près d’un quart des cancers du côlon et du sein pourraient être évités simplement grâce à la pratique d’une activité physique régulière.
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Les filles qui mangeraient régulièrement du beurre de cacahuète auraient-elles moins de risques de développer une tumeur du sein ? À en croire les chercheurs de l’école de médecine de Washington, de l’institut Dana-Farber Cancer et de l’école médicale de Harvard, la réponse est oui. Ces derniers ont en effet mis en évidence un lien entre ces deux faits, après avoir étudié le comportement alimentaire, en 1996, de 9 000 adolescentes de 9 à 15 ans. En 2005, alors qu’elles étaient âgées de 18 à 25 ans, ils ont constaté que 112 d’entre elles avaient développé une maladie. Selon les chercheurs, dont l’étude a été publiée dans la revue Breast Cancer Research and Treatment, celles qui consommaient régulièrement des graisses végétales – présentes en grande quantité dans le beurre de cacahuète -, ont vu leur risque de développer une maladie du sein réduite de 39%, d’autant plus si elles avaient des antécédents familiaux de cancer du sein.
Plusieurs études ont déjà prouvé la relation entre le poids et le risque de cancer du sein. En effet, le surpoids et l’obésité augmentent considérablement la menace de développer un cancer du sein, aggravent le type de cancer développé et limitent les chances de survie. Autant de raisons pour lesquelles les médecins recommandent aux femmes de surveiller leur poids, notamment lors de l’entrée dans l’âge adulte. Une enquête publiée en 2011 dans le Journal of the American Medical Association (JAMA) affirmait ainsi qu’un gain pondéral de 25 kilos à partir de 18 ans était associé à un accroissement de 45% du risque de cancer du sein au moment de la ménopause. De même, les femmes qui prennent 10 kilos ou plus à partir de la ménopause seraient quant à elles exposées à un risque supérieur de 18% à celui pesant sur celles qui parviennent à conserver leur ligne.
Une bonne hygiène de vie, une alimentation variée et la pratique d’une activité peuvent, certes, participer à réduire les risques de développer un cancer du sein. Toutefois, le moyen le plus efficace de lutter contre la maladie reste le dépistage. Alors qu’il est le cancer le plus fréquent et le plus meurtrier chez la femme, un cancer du sein peut être guéri dans neuf cas sur dix lorsqu’il est détecté à un stade précoce. Ainsi, si l’on en croit la Haute Autorité de santé, le dépistage organisé du cancer du sein, pratiqué sur les femmes de 50 à 74 ans, aurait permis de sauver 3 000 vies par an, depuis 2004.