Et si l'investissement des papas importait beaucoup dans le développement de nos bambins ? C'est une toute étude japonaise publiée dans la revue scientifique Pediatric Research et consultable ici-même qui l'affirme.
Selon cette étude menée auprès de 28 050 enfants, la forte implication des pères dans la garde des enfants est associée à un risque plus faible de retard de développement des enfants en question dans plusieurs domaines : "la motricité globale, la motricité fine, la résolution de problèmes".
En prenant en compte "des facteurs de confusion potentiels", l'étude en déduit que cette implication serait bénéfique au développement de l'enfant, à sa sociabilité, à ses déplacements au sein de son environnement- ce que l'étude intitule "les résultats développementaux". Et ce, dès les six mois de l'enfant.
Tant et si bien que les chercheurs se réjouissent de voir, dans les pays développés, une augmentation du temps "que les pères consacrent à la garde de leurs enfants", ce qui est souvent synonyme de "soins paternels".
Une étude qui vient confirmer bien des recherches antérieures...
Il y a trois ans déjà, une recherche menée par la Vrije Universiteit Brussel (une université bruxelloise), en collaboration avec l'université de Liverpool, avait observé les vertus de l'engagement du père dans la santé du ou des bébés. Et notamment, sur la santé mentale, psychologique...
Cette étude de 2020 démontre que les câlins des pères sont tout à fait bénéfiques à l'épanouissement de leur enfant, allégeant leur stress, leur anxiété - la diminution évidente de leurs rythmes cardiaques et respiratoires en témoignant. Verdict de la la directrice de recherche Martine Van Puyvelde ? "Il faut encourager les papas à être plus actifs dans les soins et l'attention portés à leur bébé". CQFD.
Prenant en compte les données de la Japan Environment and Children's Study, l'étude publiée dans la revue Pediatric Research appuie clairement ce constant et nous explique que la participation active des pères pendant la petite enfance peut réduire à l'unisson "le stress parental maternel" dès les un an et demie des nourrissons, et jusqu'à ses 3 ans.
Très instructif.