Florence Pugh est en colère et elle a raison. Cible d'attaques sexistes et de commentaires sur ses "petits seins" suite à son apparition lors du défilé Valentino dans une robe rose transparente, l'actrice britannique, vue dans Les filles du Docteur March, a pris la parole sur Instagram pour dénoncer ce body-shaming indécent.
"Ce n'est pas la première fois et ce ne sera certainement pas la dernière fois qu'une femme entendra ce qui ne va pas avec son corps par une foule d'inconnus, ce qui est inquiétant, c'est à quel point certains d'entre vous, les hommes, peuvent être vulgaires", a-t-elle écrit sur son compte Instagram le 10 juillet. "Heureusement, j'ai accepté les subtilités de mon corps qui font de moi, moi. Je suis heureuse avec tous les 'défauts' que je ne pouvais pas supporter de regarder quand j'avais 14 ans."
Et Florence Pugh peut compter sur un allié précieux : Regé-Jean Page, star de la série Netflix La chronique de Bridgerton. L'acteur a ainsi soutenu sa consoeur en pointant la misogynie des commentaires la visant.
"Jetez un coup d'oeil à vous-même les gars. Puis regardez vos copains et faites un pas en avant tant qu'il est temps de le faire. Quand les garçons dépassent les bornes, parlez-en", écrit-il en story Instagram. "Ce qui est bizarre avec la misogynie, c'est que les hommes écoutent en fait d'autres hommes. Alors faites votre part, parce que [sic] les prochaines années en particulier vont être un très bon moment pour écouter, et prendre des responsabilités, pour le bien de tous."
Un soutien féministe important puisqu'il place les hommes en position de responsabilité. Non, ce n'est pas parce que vos potes, vos proches ou vos collègues sont sexistes que vous devez vous joindre au boys club, ricaner bêtement en leur emboîtant le pas. Car tel fonctionne le patriarcat et cette solidarité virile n'a que trop duré. S'élever contre ces comportements sexistes primaires, ouvrir sa bouche, confronter ces comportements, c'est aussi cela, être un allié. Se contenter d'observer sans réagir en balançant mollement : "Pas tous les hommes" n'est plus suffisant. Et Regé-Jean Page a bien compris que la révolution #MeToo était en mouvement.