Selon le Comité international contre la lapidation, Sakineh Mohammadi Ashtiani vivrait actuellement ses dernières heures. Condamnée à mort par lapidation pour adultère, elle serait menacée d’exécution demain mercredi.
Pourtant soutenue par la communauté internationale, Sakineh, qui a toujours clamé son innocence, a été condamnée à dix ans de prison pour avoir participé au meurtre de son mari, mais aussi à la mort par lapidation pour plusieurs adultères. Face au tollé international provoqué par ces condamnations, les autorités iraniennes avaient dans un premier temps suspendu la peine de lapidation de la veuve de 43 ans, le temps de revoir le dossier.
Profondément engagé dans la lutte pour sa libération, le philosophe Bernard-Henry Lévy a exprimé son indignation sur les ondes d’Europe 1. « Si Sakineh devait être exécutée demain matin, dans la cour de la prison de Tabriz, ce serait une abomination. Ce serait un crime non pas contre Sakineh, mais contre toutes les femmes d’Iran. »
Marie-Laure Makouke
Nouvelle manifestation pour Sakineh à Paris