Début mai, le gouvernement annonçait, dans la contestation générale, son intention de supprimer les panneaux annonçant la présence de radars automatiques. Quelques jours après le début du retrait de ces derniers, la colère des députés est toujours aussi vive.
C’est d’ailleurs dans les rangs même de la majorité que la grogne est la plus intense. D’ailleurs, hier, pas moins de 73 élus ont fait part de « leur profonde exaspération », exprimée par des « milliers d’électeurs », contre les nouvelles mesures de sécurité routière. Ainsi, bien qu’ils partagent l’ambition du gouvernement « quant au traitement attentif des problèmes de sécurité routière », les signataires « regrettent l’absence totale de concertation ».
En outre, estimant que « d’autres mesures sont plus urgentes à prendre afin d’améliorer la sécurité routière », ils rappellent également « qu’en vingt ans, le nombre de tués sur les routes a été divisé par deux alors que la circulation dans notre pays augmentait de près de 80 % ».
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