Ce lundi 23 septembre aura lieu le sommet de l'ONU sur le climat, à New York. Et du 20 au 27 septembre, la grève mondiale pour le climat, organisée par les mouvements de jeunesse Fridays for Future, This is Zero Hour, National Children's Campaign, OneMillionOfUs, entre autres, dans le sillage de la militante écologiste suédoise Greta Thunberg.
"Notre maison est en train de brûler – agissons en conséquence. Nous exigeons la justice climatique pour tous", peut-on lire sur le site de Global Strike For Climate. A cette occasion, les 20 et 21 septembre, des manifestations géantes auront lieu partout dans le monde. A Paris, à Besançon, à Bamako, à Calcutta ou encore à Londres. Une mobilisation internationale initiée par la jeunesse, qui ne fait que traduire l'urgence de la situation environnementale, et témoigner de l'inaction et des promesses non tenues de beaucoup de gouvernements.
New York, qui représentera donc l'épicentre de la lutte face à la crise environnementale, marchera aussi pour le climat ce vendredi 20 septembre. Et afin de permettre à tous·tes ceux et celles qui souhaitent s'engager de se libérer pour protester, même les plus jeunes, l'administration scolaire a autorisé ses 1,1 millions d'élèves à sécher les cours pour rejoindre le mouvement. Les collégien·nes et lycéen·nes des écoles publiques pourront ainsi quitter leur établissement grâce à la signature d'un de leurs parents, les primaires et les maternelles si l'un d'eux vient les chercher.
"Nous applaudissons nos élèves quand ils prennent la parole de façon respectueuse et pacifique, sur des sujets qui leur tiennent à coeur", ont ainsi déclaré les autorités. Une décision appuyée par le maire démocrate, Bill De Blasio : "La ville de New York est aux côtés de nos jeunes. Ils sont notre conscience".
La leader Greta Thunberg - qui s'est rendue sur place en bateau pour limiter son empreinte carbone - a échangé avec Barack Obama mardi 17 septembre. Une rencontre à Washington devenue virale, au cours de laquelle l'ancien président des Etats-Unis a salué l'engagement et souligné l'importance du combat de l'adolescente de 16 ans, qui devrait être celui de chacun·e. "Tu changes le monde et nous sommes donc très contents de te rencontrer", lui a-t-il déclaré, avant d'estimer qu'il s'agissait de "l'une des plus grandes défenseures de notre planète".
Ce vendredi 20 septembre, premier jour de mobilisation, la jeune activiste sera en tête de cortège dans les rues de New York. Elle s'exprimera également le 23 septembre à la tribune de l'ONU, aux côtés notamment de Xiuhtezcatl Martinez, l'activiste indigène de 19 ans membre du collectif qui poursuit l'administration Trump en justice face à l'urgence climatique, rapporte CNN.