Rappelez-vous. L'an dernier, une affaire bouleversait le monde de la musique US : la chanteuse Lizzo, nouvelle icône de l'industrie depuis plusieurs années, se voyait accusée de harcèlement sexuel par plusieurs de ses danseuses suppléantes. Et pas que. Gestes "déplacés", remarques grossophobes, agressions, séquestration... Des témoignages qui ont mis en cause son statut de militante "body positive" inspirante.
On se souvient des paroles de trois de ses ex danseuses, Arianna Davis, Crystal Williams et Noelle Rodriguez : Lizzo aurait proposé à sa troupe une sortie dans un club du quartier rouge d'Amsterdam, avant d'obliger ses employées à "toucher des danseuses nues lors d'un spectacle" et à "manger des bananes dépassant du vagin des interprètes". "Lors d'une discussion de groupe en ligne, un participant, parmi 30 membres issus de l'équipe de tournée, a envoyé une photo d'organes génitaux masculins", avait relaté une autre plaignante.
En 2024, où on est-on ? Et bien, Lizzo a nié ces allégations, "trop scandaleuses pour ne pas être abordées". Et aujourd'hui, elle envisage même d'arrêter la musique. Sur Instagram, la chanteuse a expliqué tout cela en détails : "Je suis constamment confrontée à des mensonges qui sont racontés à mon sujet. Mon personnage est critiqué par des gens qui ne me connaissent pas et qui me manquent de respect. C'est terminé".
Mais sans surprise, ces propos... Ont à leur tour beaucoup fait réagir.
Et pas n'importe quelles réactions. Ce sont ses plaignantes qui commentent cette publication. A les écouter, le commentaire de Lizzo témoigne d'une absence de remise en question et plus encore, d'une inversion de la relation victime/agresseur : "C'est une blague. Elle continue de blâmer tout le monde et essaie désespérément de jouer la victime", a taclé l'avocat des danseuses suppléantes, Ron Zambrano.
"Elle se fait passer pour une victime d'intimidation alors qu'elle devrait plutôt se regarder honnêtement dans le miroir. Son dernier message n'est qu'une autre tentative de détourner l'attention de ses propres échecs alors elle continue de blâmer tout le monde pour la situation difficile dans laquelle elle se trouve. La stratégie juridique de Lizzo est un échec, alors elle essaie désespérément de jouer le rôle de la victime"
"Personne ne la croit quand elle prétend arrêter la musique !", poursuit encore l'avocat. A l'inverse, relate Entertainment Weekly, Stefan Friedman, porte-parole de Lizzo, assure que "18 témoins indépendants" se trouvent du côté de Lizzo et dénonce des "attaques personnelles virulentes" qui seraient hors propos.
Lizzo quittera-t-elle ou non la sphère où longtemps elle fut acclamée ? Toujours est-il qu'en août 2023 déjà, la chanteuse (et experte de la flûte) s'était retrouvée écartée de la sélection du SuperBowl 2024 - il était alors question d'assurer la fameuse mi-temps de l'événement. Un premier indice ?