Ma formation de départ, c’est un simple CAP de vente spécialisée. Mais dans ce métier, le diplôme ne compte pas. Il faut de l’ambition, celle de grâvir les échelons, il faut aussi y croire et se donner les moyens de réussir.
Je travaille en tant que vendeuse dans une boutique de maroquinerie haut de gamme en pleine expansion. Je suis sur le marché du travail depuis 6 ans. A mes yeux, mon métier est plein d’avantages : le commerce, c’est l’identification de soi par rapport au monde extérieur. Il faut une grande ouverture d’esprit et une très bonne connaissance du produit que l’on souhaite vendre. C’est donc le relationnel allié au savoir-faire qui doit enrichir le client pour qu’il ait une belle image du produit et du vendeur afin qu’il nous fasse confiance et se sente bien conseillé.
J’ai très peu connu le chômage : uniquement pendant une petite période pour cause de déménagement. Après, comme j’aime travailler et que je veux aller loin dans la vie, j’ai facilement retrouvé un poste.
Je n’ai pas encore d’enfants. Plus tard, je ne sais pas encore si j’aimerais qu’il exercent le même métier que moi.
Le matin, je suis un peu speed et pas très organisée mais ça ne me stresse pas, ça me fait plutôt sourire. Et puis, j’ai une astuce forme : une bonne vitamine C à 10h ! Donc, j’ai rarement le temps de petit-déjeuner mais je suis dans mon bus à 9h15 quoi qu’il arrive. Je suis souvent en tenue stricte, mais je craque parfois pour le casual. Je n’aime pas être impersonnelle. Pareil pour le midi : j’alterne pauses équilibrées et sandwichs sur le pouce, quand j’en profite pour faire d’autres activités.
Le soir, j’arrête à 19h et là je déconnecte. Ma première préoccupation est de revenir à ma vie de femme.
Rémunération
Un vendeur débutant est payé le smic mais les évolutions de salaires sont motivantes.
Formation
Même si la vente séduit souvent les autodidactes, le développement des technologies et la complexité des circuits de distribution incitent à la prudence et la connaissance d'une langue étrangère constitue un atout. Par ailleurs, beaucoup d'entreprises prévoient, en complément de la formation initiale des candidats, une formation spécifique aux produits et à l'entreprise.
- CAP employé de commerce multi spécialités,
- CAP employé de vente spécialisé, option produits alimentaires, option produits d'équipement courant, option services à la clientèle
- Le BEP (brevet d'études professionnelles) se prépare en 2 ans après une classe de 3e : BEP vente-action marchande.
- Le bac pro se prépare en 2 ans après un BEP ou un CAP : bac pro commerce
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