12 345 : c’est le nombre de femmes ayant bénéficié d’un retrait de prothèses mammaires PIP au gel de silicone frauduleux, en France, selon le dernier bilan de l’agence nationale de sécurité du médicament daté de juillet. Des ruptures ont été constatées chez plus de 3 000 d’entre elles, fait savoir l’ANSM.
Selon les données transmises à l’agence 8 460 femmes se sont soumises à cette opération à titre préventif tandis que 6 639 paires de prothèses ont toutefois été retrouvées intactes, soit chez 78% des femmes explantées à titre préventif. Le nombre de femmes porteuses de prothèses mammaires en silicone PIP en France est estimé à environ 30 000. Sur la même période, 2 892 réactions inflammatoires - dont six cas de nécrose - ont été notées chez 1 689 porteuses de prothèses PIP.
L'ANSM fait par ailleurs état d’un total de 55 cas de cancers du sein (adénocarcinomes mammaires) chez des femmes porteuses de PIP, soit 2 cas de plus qu’à la fin mai. Pourtant, au regard du nombre total de femmes concernées, ce chiffre ne serait pas alarmant. « Les données disponibles aujourd'hui permettent de conclure à l'absence de sur-risques pour ce type de cancer chez les femmes porteuses d'implants en comparaison avec la population générale, ou de sur-risque spécifique aux PIP en comparaison aux autres implants ».
En France, on estime à 30 000 le nombre de femmes portant des implants mammaires de la marque PIP. Commencées à titre préventif au troisième trimestre 2010, les explantations se sont nettement accélérées depuis le début de l’année 2012.
Crédit photo : AFP
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