A force de voir défiler des corps dits "parfaits" dans les médias ou en ligne, on en vient à questionner certaines zones et phénomènes de notre physique qui ne correspondraient pas à cette norme. Des différences, des sécrétions, des petites éruptions cutanées qui nous font presque paniquer mais qui, en réalité, sont tout à fait communes - voire nécessaires au bon fonctionnement de notre organisme. On en a listé 5, pour vous réconcilier avec votre anatomie.
Ça nous arrive à toutes. On se regarde dans le miroir en se demandant pourquoi diable notre sein gauche a toujours été légèrement plus proéminent que notre sein droit. Et surtout pourquoi il a l'air de se barrer vers la droite quand l'autre nous regarde en face. On a évidemment fait le point en cherchant sur d'innombrables forums en ligne si d'autres femmes possédaient la même caractéristique : il se trouve que nous sommes loin d'être seule.
Et pour cause, il ne s'agirait pas d'une particularité mais plutôt d'un phénomène courant, si ce n'est automatique. Non, aucune paire de seins n'est parfaitement symétrique. Et ces petites différences entre nos deux mamelons sont d'ailleurs complètement normales, comme le souligne Dr Donnica Moore à Bustle, lorsqu'elles sont présentes depuis l'adolescence - et surtout minimes. Si vous remarquez un changement soudain dans la taille et l'apparence de votre poitrine en revanche, mieux vaut consulter votre médecin.
Comme le met à l'honneur The Vulva Gallery sur son compte Instagram, chaque vulve est unique, et peu ressemblent à l'image d'un sexe féminin où rien ne dépasse, comme elle est fréquemment diffusée dans l'industrie du porno. Pourtant, il s'agit d'un complexe récurrent chez beaucoup de femmes qui se demandent inévitablement pourquoi leurs parties génitales ne s'apparentent pas à un abricot sans défaut.
"Il peut s'agir non seulement de tailles différentes par côté, mais vos petites lèvres internes peuvent également être plus grandes que vos grandes lèvres externes", explique Dr Donnica Moore. "Les lèvres peuvent aussi avoir des couleurs différentes de la couleur de votre peau, allant du rosâtre au brunâtre, rougeâtre ou violacé." Nous voilà rassurées.
D'accord, on ne va pas se mentir, la texture jaune ne ravit personne. Et on a vite fait de s'armer de notre oriculi pour la faire disparaître à jamais. Sauf que la cire d'oreille a la vertu non négligeable de protéger notre conduit auditif et notre tympan des bactéries et bruits qui courent. "Le cérumen fonctionne comme un déshumidificateur, il capture les squames, les poussières, les bactéries qui macèrent dans l'atmosphère chaude et humide du conduit auditif", explique AlloDocteurs, précisant que le manque de cérumen peut même générer de l'eczéma.
Quand on l'élimine, on fait donc attention à ne pas avoir la main trop lourde. Il est même recommandé de laisser tomber les ustensiles qu'on glisse directement dans le conduit pour se contenter de notre petit doigt, qui ne récurera que l'essentiel : ce qui est visible depuis l'extérieur. Car le problème du coton-tige - au-delà de son impact environnemental inquiétant -, c'est qu'il pousse la cire trop loin, risquant le bouchon, et peut aussi être à l'origine d'un tympan percé.
"Nombreuses sont celles qui pensent qu'il n'est 'pas normal' d'avoir un écoulement", explique le Dr Jen Caudle. "Au contraire, les pertes vaginales sont bel et bien normales et ont un but : elles nettoient et humidifient le vagin et aident à prévenir les infections. Et il est tout aussi normal, d'ailleurs, que celles-ci changent au fil de votre cycle (en couleur et en quantité)."
Selon Santé Magazine, les pertes blanches (aussi appelées leucorrhées) sont en effet nécessaires à l'hygiène de notre flore. Elles sont dues à une bonne sécrétion d'oestrogènes et peuvent apparaître plus abondantes avant l'ovulation. Tant que l'on ne remarque pas d'odeurs ni de saignements, alors il n'y a pas à s'inquiéter. Sachez également que leur production varie d'une femme à l'autre et que si la sensation d'inconfort est trop importante, vous pouvez toujours opter pour des protège-slips (que l'on vous conseille réutilisables). Mais quoiqu'il en soit, soyez-en sûre : le phénomène est naturel.
Les insupportables boutons qui pointent sur le bout de notre nez passé 25 ans ont le don de nous agacer au plus haut point. On croyait nos années d'ado criblées d'acné derrière nous, pas de bol : les comédons sont sur le retour. Mais si leur apparition n'a rien de réjouissant, elle est généralement due à un facteur type stress ou utilisation de cosmétiques qui ne nous conviennent pas. Rien de grave, donc. Et dans la majeure partie des cas, ça se règle facilement.
Surtout, il faut savoir que si l'acné adolescent est davantage présent chez le garçon, en grandissant, c'est la femme qui est plus sujette. La raison ? Une instabilité hormonale plus propice à son apparition (les règles et la grossesse, ces réelles parties de plaisir). Un état pénible, on vous l'accorde, mais malheureusement très ordinaire.