"Le soutien-gorge, c'est pas une option". Vous le reconnaissez, ce ton de relou typique ? Ça, c'est la phrase qu'a cru bon décocher un mec - certainement peu familier à la notion de "body shaming" - à Lena Mahfouf, plus connue sous le nom de Léna Situations. La YouTubeuse, influenceuse et autrice (Frédéric Beigbeder la déteste, découvrez son secret) aux trois millions de followers ne s'est pas privée de répondre à ce curieux DM, réaction à une photo partagée en story - la créatrice y apparaissait simplement en t-shirt et sans soutien-gorge, comme le rapporte 20 Minutes.
"Fermer sa gueule quand il s'agit de dire à une femme ce qu'elle doit porter ou non, c'est pas une option", a aussi sec rétorqué la principale concernée. De quoi laisser son interlocuteur à court d'emojis. On peut envisager la phrase pas si anodine de Léna Situations comme l'équivalent du fameux adage des révolutions féministes : "My body, my choice". Mon corps, mes choix. Une assertion d'autant plus pertinente dans le cas présent.
Et la créatrice d'ironiser le temps d'une publi Insta malicieuse. L'espace d'un selfie, on la voit, vêtue de la même tenue, surnommer cette dernière : "l'arme du crime". Attention aux male tears.
Mais la vidéaste ne s'est pas contentée d'employer une dérision que ses fans connaissent bien. A l'adresse de celles et ceux qui lisent ses posts et ses stories, et notamment son jeune public, elle s'est également permise de relayer un discours salutaire : "C'est toujours aussi étonnant de lire ce genre de messages, ce type de commentaires me passent bien au-dessus. Cependant, je trouve ça important de rappeler aux jeunes filles et garçons qui me suivent : vous êtes libres de porter ce que bon vous semble".
Une bienveillance qu'elle n'hésite pas à distiller dans ses vidéos et sur ses réseaux sociaux. De quoi susciter les réactions les plus enthousiastes. "Fou de voir qu'il y a encore des gens comme ça en 2021", "Les gens parlent pour rien", "A chaque fois qu'iels seront là pour nous dire comment nous habiller, nous serons là encore plus nombreux·ses pour crier notre liberté", peut-on ainsi lire sous cette publication.
De quoi initier les mufles à la sagesse du silence.