Hommes et femmes ne sont pas à égalité dans le domaine du travail, ça, on le savait. Cependant, une nouvelle enquête menée par la Harvard Business School et l'université d'État d'Ohio, relayée par Santé Magazine, nous en apprend davantage sur ce qu'éprouvent les femmes au sein du milieu professionnel et universitaire.
Selon cette recherche basée sur un échantillon de 5 000 personnes et menée par le professeur de marketing Grant E. Donnelly, les femmes seraient ainsi bien moins susceptibles de demander un report d'échéance que les hommes. En somme, proposer de repousser une deadline serait une décision bien moins simple à prendre. Et ce, pour de nombreuses raisons.
Publiée dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences, cette étude déploie plusieurs observations sociologiques. Les femmes seraient ainsi moins nombreuses à exiger un report de deadline par peur de "passer pour des incompétentes". Une raison personnelle donc. Mais "c'est aussi la peur d'alourdir la charge de travail de leur équipe qui est le plus ressortie", précise encore l'instigateur de cette recherche. Une crainte davantage basée sur le collectif.
On le comprend, c'est une certaine pression sociale et professionnelle qu'éprouvent davantage les femmes. Et avec elle, une indéniable culpabilité. Des émotions plus "féminines" ? Cela reste à nuancer. Toujours est-il qu'on peut mettre cela sur le fameux "syndrome de l'imposteure" : la crainte de ne pas être à la hauteur, ne pas mériter sa place, son emploi.
Grant E. Donnelly a demandé à 103 étudiants de premier cycle de lui rendre un travail important. Au final, 36 % des étudiants de sexe masculin ont demandé du temps supplémentaire. Contre... 15 % des étudiantes. L'écart est indéniable. "Les femmes ont intériorisé cette conviction qu'elles doivent aller au-delà de leurs collègues masculins", explique la co-autrice de l'étude, la professeure à l'université de Harvard Ashley V. Whillans. Comprendre, les femmes doivent forcément faire "plus" et "mieux". Des injonctions à combattre.
Publiée dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences, cette étude déploie plusieurs observations sociologiques. A la lire, les femmes seraient moins nombreuses à exiger un report de deadline par peur de "passer pour des incompétences". Une raison personnelle donc. Mais "c'est aussi la peur d'alourdir la charge de travail de leur équipe qui est le plus ressortie", précise encore l'instigateur de cette recherche.
Une crainte davantage basée sur le collectif donc. On le comprend, c'est une certaine pression sociale et professionnelle qu'éprouvent davantage les femmes. Et avec elle, une indéniable culpabilité. Des émotions plus "féminines" ? Cela reste à nuancer. Toujours est-il qu'on peut mettre cela sur le fameux "syndrome de l'imposteur(e)" : la crainte de ne pas être à la hauteur, ne pas mériter sa place, son emploi.
Grant E. Donnelly a demandé à 103 étudiants de premier cycle de lui rendre un travail important. Au final, 36 % des étudiants de sexe masculin ont demandé du temps supplémentaire. Contre... 15 % des étudiantes ! L'écart est indéniable. "Les femmes ont intériorisé cette conviction qu'elles doivent aller au-delà de leurs collègues masculins", explique la co-autrice de l'étude, la professeure à l'université de Harvard Ashley V. Whillans.
Comprendre, les femmes doivent forcément faire "plus" et "mieux". Des injonctions à combattre.